En 4 ans et demi et selon des données du HCP reprises par l’Economiste, quelques 140 000 emplois auraient été détruits.
Ainsi au premier trimestre 2016, le nombre d’emplois était de 10 millions et demi, contre 10.64 millions à fin 2011 après le départ du gouvernement d’Abbas El Fassi et l’arrivée de l’équipe de Benkirane. Le gouvernement Benkirane tablait pourtant sur la création de 130 000 postes par an. Or, ce sont à peine 30 000 postes qui ont été créés seulement.
Dans ce contexte, au premier trimestre de 2016 toujours, le Maroc comptait 1 169 000 chômeurs avec un taux de chômage estimé à environ 10%, là encore le gouvernement promettait de le réduire à 8%.
Ainsi, alors que la création d’emplois et la lutte contre le chômage avaient été érigées par l’actuel exécutif comme priorité nationale, ces chiffres signent-ils l’échec du gouvernement à mettre en place des politiques publiques concrètes pour limiter le phénomène?
La constitution de 2011 évoque pourtant la gouvernance, la corrélation entre responsabilités et reddition des comptes.
Une constitution qui accorde une place centrale au citoyen et à la reddition des comptes par les citoyens.
À quelques mois des prochaines législatives : le problème du chômage étant avant tout celui de la précarité et du manque d’offres d’emplois, les politiques en général s’interrogent-ils sur leurs propres responsabilités, sur l’impact et les résultats des politiques publiques mises en place ?
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