Les invités
• Ahmed Noureddine, membre du Conseil Marocain des Affaires Etrangères
• Michel Boyer, analyste des crises
• Younes Slaoui, membre du Conseil d’administration de l’Institut Amadeus
• Khalid Tritki, journaliste indépendant
Édito
J-1 avant la tenue du Sommet de la Ligue Arabe. C’est la Jordanie qui abrite la 28ème édition du Sommet qui est l’occasion pour les dirigeants et responsables arabes de tenir des rencontres à caractère politique et économique. Il est à noter que cette 28ème édition du Sommet Arabe devait se tenir initialement au Yémen, avant que le pays ne se désiste pour des raisons intérieures.
L’ordre du jour de l’édition jordanienne du Sommet arabe vient d’être adopté. Ainsi, il sera question de sujets d’ordre politique et sécuritaire, le dossier palestinien, notamment, mais aussi la lutte contre le terrorisme, l’extrémisme ainsi que les crises en Syrie, au Yémen et en Lybie.
Le Maroc qui n’a pas pris part à un Sommet arabe depuis 2005, va faire son retour cette année. La présence du Maroc au Sommet a du, toutefois, donner place à une longue préparation principalement d’ordre diplomatique, conclue par la visite au Maroc du Roi Abdallah de Jordanie venu, en personne, inviter le Roi Mohammed 6. Pour rappel, en 2016, le Maroc devait organiser la dernière session ordinaire du Sommet arabe, mais Rabat y a renoncé justifiant sa démarche par, je cite, » le fait que les conditions objectives ne soient pas réunies pour garantir la réussite d’un Sommet arabe ».
Le Maroc avait alors évoqué des divisions à propos de sujets centraux tels la lutte anti-terroriste à travers, notamment, la création d’une force commune, craignant, par ailleurs, je cite, une fausse impression d’unité et de solidarité, dans un monde arabe qui traverse une période difficile. Des réserves confirmées par la présence de seulement six chefs d’états arabes sur 22 lors de la 27ème édition tenue, finalement, à Nouakchott en Mauritanie.
Comment s’annonce le Sommet arabe de Jordanie ? Quel sens est-il à donner à la participation du Maroc ? Les réserves que Rabat avait exprimées lors des éditions précédentes se sont-elles dissipées entre-temps ? Les conditions, cette fois-ci, sont-elles réunies pour un débat constructif entre les pays arabes ? Et, au final, de quel pouvoir disposent réellement les dirigeants arabes pour influer sur les dossiers inscrits à l’ordre du jour du Sommet, entre autres le conflit israélo-palestinien ou encore la crise en Syrie ? C’est le débat que nous ouvrons cet après-midi avec nos invités dans Avec Ou Sans Parure.
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