Espérance de vie : 10 ans de gagnés depuis 1970 selon l’OCDE
L’espérance de vie a progressé de plus de 10 ans depuis 1970, dans les pays de l’OCDE. Elle s’établie en moyenne à 80 ans et demi en 2013. Mais des écarts importants persistent entre pays, tandis que les États-Unis figurent désormais en bas de tableau, selon un rapport de l’organisation internationale publié hier.
L’espérance de vie à la naissance correspond au nombre d’années que peut espérer vivre en moyenne une génération, qui resterait soumise aux conditions de mortalité de son année de naissance.
L’espérance de vie « continue d’augmenter régulièrement » de 3 à 4 mois par an en moyenne. Et rien ne laisse présager un ralentissement dans la zone OCDE, qui regroupe 34 pays dont beaucoup de pays riches.
Le Japon, l’Espagne, la Suisse, l’Italie et la France font figure de pays les plus vertueux. L’espérance de vie à la naissance des hommes et femmes confondus y dépasse les 82 ans, avec la palme pour le Japon 83,4 ans et l’Espagne 83,2 ans, selon l’étude annuelle Panorama de la santé 2015.
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1er cas connu de cancer transmis à l’homme par un ver solitaire
C’est le 1er cas connu, il est jugé très rare par les scientifiques. Des médecins ont découvert que des cellules cancéreuses d’un ver solitaire ont été transmises à un homme dont l’intestin grêle était infecté par ce parasite.
« Nous avons été surpris de découvrir qu’un ver solitaire qui a développé un cancer et se trouvant dans l’intestin d’un homme, l’a transmis à cette personne qui a développé des tumeurs », explique Atis Muehlenbachs, un pathologiste des Centres américains de contrôle et de prévention des maladies, l’un des co-auteurs de cette étude publiée hier dans le New England Journal of Medicine.
La victime de ce cas rare de transmission était un Colombien de 41 ans, décédé de tumeurs aux poumons et aux glandes lymphatiques peu après le diagnostic en 2013. C’est en analysant les prélèvements de tissus de ces tumeurs que les chercheurs ont diagnostiqué des lésions étranges. Elles ressemblaient à un cancer humain, mais les tests initiaux montraient qu’il ne s’agissait pas de cellules cancéreuses humaines. Elles étaient notamment dix fois plus petites. Après une série d’analyses, ces scientifiques ont découvert que l’ADN de ces cellules appartenait à un ver solitaire.
Le ver solitaire est le parasite le plus fréquent chez les humains, infectant jusqu’à 75 millions de personnes dans le monde. Surtout dans les pays en développement et le plus souvent des enfants. Il n’y a généralement pas de symptôme.
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Cancer de l’ovaire : avoir un enfant réduirait le risque de 20%
Des chercheurs britanniques ont analysé les dossiers médicaux de plus de 8000 femmes, afin de déterminer les facteurs de risque pour les 4 formes les plus courantes de cancer de l’ovaire.
Les scientifiques ont ainsi découvert qu’avoir un enfant réduit le risque global de cancer de l’ovaire de 20%, par rapport aux femmes sans enfant. Et chaque nouvelle naissance offre une réduction du risque supplémentaire de 8%.
Les chercheurs ont également découvert que les femmes qui ont subi une ligature des trompes, une forme de contraception définitive, ont elles aussi 20% de risques en moins de souffrir d’une forme de cancer de l’ovaire.
« Il se pourrait que le fait de ligaturer les trompes agisse comme une barrière pour empêcher les cellules anormales qui pourraient causer ces tumeurs, de passer par les trompes de Fallope vers les ovaires » souligne le Dr Kezia Gaitskell, chercheur principal de cette étude, dans un communiqué du Centre de recherche sur le cancer.
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Le virus du Nil sévit toujours aux États-Unis
Le virus du Nil occidental a fait 28 victimes en Californie depuis le début de l’année en cours, sur un total de 469 cas d’infection déclarés, selon les autorités locales.
La plupart des victimes étaient des personnes âgées qui se trouvent, en général, à un risque plus élevé de développer des complications, a indiqué le département californien de la santé publique.
33 comtés de l’État ont signalé des cas d’infection, soit quatre comtés de plus par rapport à la même période de l’année dernière. Le nombre est également supérieur à la moyenne de 22 comtés enregistrée sur 5 ans.
Le virus avait fait l’année passée un total de 31 morts en Californie, contre 15 en 2013.
Les experts estiment que la sécheresse extrême qui frappe la Californie depuis quatre ans pourrait avoir aggravé l’activité du virus. Ils expliquent qu’en raison de la diminution des sources d’eau, les oiseaux et les moustiques se mettent en contact plus étroit avec les humains dans leur recherche d’eau, ce qui augmente le risque de transmission du virus.
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