Début d’épidémie de « fièvre de la vallée du Rift » en Mauritanie
La Mauritanie fait face à un départ d’épidémie dangereuse et contagieuse. 4 mauritaniens sont morts ces dernières semaines, d’une fièvre hémorragique, communément appelée « fièvre de la vallée du Rift ».
Cette maladie virale affecte principalement les animaux domestiques ruminants. Mais elle peut se transmettre par piqûre de moustiques aux humains. Les symptômes se manifestent par de la fièvre, des maux de tête, des myalgies et des anomalies hépatiques, un état de faiblesse généralisée, des douleurs dorsales, des vertiges et une perte de poids.
D’après le journal Sahara Media, l’épicentre de diffusion de cette épidémie se situerait dans un petit village en plein désert, à 20 km de la ville de Kiffa dans le sud mauritanien. Toujours selon la même source, d’autre villageois commenceraient à présenter les premiers symptômes de leurs atteintes.
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Le Royaume-Uni offre les meilleurs soins de fin de vie au monde
Selon l’Index 2015 de la qualité de la mort, un classement des soins palliatifs à travers le monde compilés par the Economist Intelligence Unit et dont les résultats ont été publiés ce mardi.
Les soins de fin de vie ont été passés au crible dans 80 pays. Bilan : c’est le Royaume-Uni qui prodiguerait les meilleurs soins palliatifs au monde. Une note de 93,9 % lui a ainsi été accordée du fait d’une large intégration des soins palliatifs au sein du système de santé publique, et grâce à un secteur des hospices très développé.
Derrière le leader, largement en tête, figurent trois autres pays anglo-saxons : l’Australie (91,6 %), la Nouvelle-Zélande (87,6 %) et l’Irlande (85,8 %).
Les États-Unis prennent, eux, la neuvième place devant la France. L’Irak arrive bon dernier avec une note de 12,5 %, précédée par le Bangladesh, les Philippines et le Nigeria.
L’étude note que la « résolution de l’Organisation mondiale de la Santé sur les soins palliatifs a créé une puissante incitation à développer ces soins pour tous les pays membres ».
En janvier 2014, l’OMS avait effectivement publié la première étude globale sur le sujet, regrettant que « seule une personne sur dix » dans le monde, ayant « besoin de soins palliatifs en bénéficie ».
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Un enfant de 16 mois opéré avec succès après une décapitation interne
Jaxon Taylor est un miraculé. Des chirurgiens de l’hôpital de Brisbane en Australie ont réussi à sauver ce petit garçon de seize mois. Il avait été littéralement décapité intérieurement, lors d’un accident de voiture : deux de ses vertèbres cervicales ont été brisées et sa tête s’est décrochée de sa colonne vertébrale.
Par chance aucun des nerfs vitaux de l’enfant n’ont été sectionnés.
« Beaucoup d’enfants ne survivraient pas à une telle blessure et même si c‘était le cas, ils ne pourraient probablement plus respirer ni bouger », explique le docteur Geoff Askin, responsable de l’opération.
Grâce à un corset spécial qu’il devra porter huit semaines, sa tête a pu être maintenue en place et Jaxon a pu remarcher quelques jours après l’opération, qui a duré six heures.
Huit semaines, c’est le temps qu’il faudra pour que se reconstituent complètement les tissus et connections nerveuses de son cou.
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Prix Nobel de chimie : la réparation de l’ADN récompensée
Le prix Nobel de chimie a été décerné hier à un Suédois, un Américain et un Turco-Américain, dont les travaux sur la réparation d’un ADN dégradé servent notamment à la recherche contre le cancer. Tomas Lindahl, Paul Modrich et Aziz Sancar « ont fourni une connaissance fondamentale de la manière dont une cellule vivante fonctionne », a expliqué le jury du Nobel.
Le trio a travaillé sur le même thème : les mécanismes moléculaires permettant la réparation de l’ADN et la protection de l’information génétique.
Le suédois Thomas Lindahl a découvert que l’ADN se dégrade chimiquement tout seul, à une vitesse qui n’est pas compatible avec les temps nécessaires à l’évolution de la vie sur Terre. Il en a donc conclu qu’il y avait forcément un mécanisme permettant à cet ADN d’être réparé. L’américain Paul Modrich a identifié l’une des protéines clés dans une des voies de réparation, tandis que l’américano-turc Aziz Sancar en a identifié une autre.
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Soki, un véhicule mi-voiture / mi-moto électrique
Il s’agit de la 1ère voiture électrique chilienne, et elle fait sensation dans les rues de Santiago. Soki est un mot indigène d’une tribu de Patagonie pour dire “deux”, comme deux places. Le véhicule a une autonomie de 60 kilomètres et sa batterie se recharge en trois heures.
Daniel Pavez, l’un des concepteurs, explique l’idée de départ : concevoir un véhicule électrique qui allie les atouts d’une voiture traditionnelle et ceux d’un deux roues. Un véritable défi technique.
Cette voiture sera disponible à l’achat à partir de mars 2016. Elle a été développée avec le soutien de Corfo, une organisation gouvernementale qui favorise la croissance économique dans le pays. Elle y voit un atout pour les villes où le trafic est très dense.
Dans les prochaines semaines, Soki va rouler dans 11 villes à travers le Chili. L’objectif : promouvoir un mode de déplacement propre.
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