Assises nationales du médicament : le Maroc signe 8 protocoles de coopération avec des pays africains
Les 1ères Assises Nationales du médicament et des produits de santé se sont déroulées du 11 au 12 décembre à Skhirate. À cette occasion, 8 protocoles de coopération ont été signés avec des pays africains, à savoir le Gabon, le Sénégal, la Côte d’Ivoire, la Guinée-Conakry, la Guinée-Bissau, le Tchad, le Congo-Brazaville et la Gambie.
Les ministres de la Santé des huit pays ont procédé également à la signature d’un communiqué commun, baptisé Déclaration de Rabat. En vertu de cette déclaration, les ministres des huit pays déclarent leur volonté de consolider le rapprochement entre les pays signataires dans le domaine pharmaceutique.
Les pays signataires s’engagent ainsi à faciliter leur collaboration, notamment à travers la création d’un réseau africain des autorités réglementaires dans le domaine des médicaments et des produits de santé.
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COP21 : un accord signé à Paris
Le texte qui a été adopté après un marathon de négociations de plus de 300 heures a fondu. Il ne fait plus que 31 pages et comprend deux parties : les décisions, suivies de l’accord lui-même en annexe.
Le préambule à l’accord souligne, pour la 1ère fois, l’objectif à plus long terme de « limiter la hausse des températures à 1,5°C », même si le but premier est de rester sous les 2°C. Cette inclusion est la grande surprise de la COP21, et peut être vue comme une victoire pour les pays les plus vulnérables.
Les pays ont soumis à la COP21 des engagements pour réduire leurs émissions de gaz à effet de serre. Il a été montré que la somme des INDC, c’est-à-dire les contributions nationales fournies par la plupart des pays à la COP nous mène sur une trajectoire de 3°C et non pas 2°C ni encore moins 1,5°C. Selon l’Accord, les INDC devront donc être révisés à la hausse tous les cinq ans à partir de 2020. Avec un premier état des lieux mondial de l’avancée des politiques globales et de leurs résultats en 2023. Dès 2018 un « dialogue facilitateur », fera le premier état des lieux des efforts faits.
Par ailleurs, le fonds de 100 milliards de dollars par an est inscrit dans les décisions et non plus dans l’Accord. Il doit être abondé dès que possible et revu à la hausse après 2020.
Détail technique qui a son importance, les décisions concernent tout ce qui doit ou peut être fait avant la mise en œuvre de l’Accord, en 2020. Cette partie est signée par tous les pays. En revanche, l’Accord en lui-même devra être ratifié, pour être valide. A chaque pays de le ratifier dans sa propre législation entre avril 2016 et avril 2017. Il ne pourra entrer en vigueur que lorsqu’un minimum de 55 pays représentant 55% des émissions mondiales de gaz à effet de serre l’auront ratifié.
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Virus Zika : le Brésil décrète l’état d’urgence national
Au Brésil, l’état d’urgence national a été décrété après la découverte de 1760 cas de microcéphalie liés au virus Zika. Transmis par le moustique Aedes aegypti, ce virus cause des anomalies congénitales. Des malformations se caractérisent par un sous-développement de la boîte crânienne du fœtus, ce qui retarde son développement intellectuel.
Le secrétaire d’Etat à la Santé de Sao Paulo a donc demandé aux femmes enceintes d’éviter les zones à risque, dont le Nord-Est et la région de Sao Paulo. 400 villes seraient ainsi touchées par le virus.
Une campagne de communication à destination des civils a également été lancée, et l’armée déployée. La population est invitée à vérifier qu’aucun foyer de prolifération de moustiques ne subsiste dans les maisons ou les immeubles.
Selon les estimations du gouvernement, 500 000 personnes auraient déjà été contaminées par ce virus, qui n’est pas contagieux d’homme à homme. Les symptômes sont similaires à ceux du chikungunya : fièvre accompagnée de maux de tête, éruption cutanée, douleurs articulaires et musculaires, et symptômes digestifs.
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