Parc solaire Noor : l’ouverture, c’est pour bientôt
Le désert marocain est sur le point de se transformer en poumon à énergie renouvelable. Le gigantesque projet de parc solaire Noor, à 10 km d’Ouarzazate, va commencer à produire de l’électricité d’ici quelques semaines.
« Le Maroc va entrer dans l’histoire », s’est félicité la Banque mondiale, dans un rapport d’étape publié ce weekend. L’organisation internationale, l’un des principaux financiers de ce projet, estime qu’il s’agit de l’un des projets de transition énergétique les plus ambitieux du monde.
Le Maroc installe depuis 2012 des panneaux solaires à perte de vue dans ce coin du désert pour couvrir une surface de 15 km². L’équivalent de 35 terrains de foot.
En décembre, seule la phase 1 de ce projet, baptisée Noor 1 sera opérationnelle. À ce stade, le parc solaire couvrira 4,8 km² et produira 160 mégawatts (MW) d’énergie, ce qui lui permettra d’entrer directement dans le top 10 mondial des centrales solaires. Mais à terme, entre 2018 et 2020, Ouarzazate nourrit l’ambition de se hisser au premier rang solaire avec une production annuelle capable de fournir de l’électricité à plus d’1 million de personnes.
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Ce projet doit permettre au Maroc de réduire ses émissions de carbone
Effectivement Sara. Une réduction de 760 000 tonnes par an, c’est l’un des objectifs qui est recherché à terme. Le Maroc prévoit en effet de produire 42 % de son électricité grâce aux énergies renouvelables d’ici 2030.
Le parc solaire à proximité d’Ouarzazate représente donc un enjeu de taille pour l’indépendance énergétique du pays. Actuellement, le Maroc importe plus de 95 % de ses besoins en énergie, notamment depuis l’Espagne.
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L’ONU dresse bilan humain des catastrophes climatiques
Selon le rapport présenté par l’ONU, ce ne sont pas moins de 606 000 morts et 4 milliards 100 millions de blessés, de sans abri ou de sinistrés qui ont été reportés lors de catastrophes climatiques.
Les tremblements de terre, tsunamis et éruptions volcaniques, pourtant bien plus médiatisés, ne représentent que 10% des catastrophes. Les 90 % des autres catastrophes meurtrières sont à mettre au crédit des inondations catastrophiques, des sécheresses, cyclones, typhons et autre tempêtes de sable.
L’Asie et les pays pauvres sont les plus vulnérables et les plus touchés par ces catastrophes climatiques. L’Afrique occupe d’ailleurs la seconde place de ce triste podium. Une tendance qui va en s’accélérant. Le dérèglement climatique est évidemment le premier pointé du doigt.
L’ONU a ainsi relevé une moyenne de 335 catastrophes climatiques par an ces dix dernières années. Un chiffre en progression de 14 % par rapport à la décennie précédente. Une augmentation croissante dont la courbe épouse celle des hausses de températures relevées sur notre planète.
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Le bonheur localisé dans le cerveau par une équipe de chercheurs japonais
En utilisant l’imagerie par résonance magnétique, une équipe de scientifiques japonais a localisé une zone cérébrale du cerveau impliquée dans le ressenti du bonheur. Ils ont découvert que la combinaison des émotions positives et de la satisfaction tirée des événements de la vie devenait active au sein du précuneus, une zone du lobe pariétal.
Les neuroscientifiques japonais ont donc utilisé l’IRM pour analyser le cerveau de 51 participants, et mesurer leur bonheur subjectif ainsi que le ressenti de leurs émotions. Ils ont cherché à évaluer 2 principaux paramètres : une composante émotionnelle et une composante cognitive. Les participants ont été soumis à un questionnaire pour savoir s’ils étaient heureux ou pas, déterminer l’intensité de leurs émotions et connaitre le degré de satisfaction personnelle de chacun.
Les analyses indiquent que les participants ayant obtenu le meilleur score de bonheur présentaient plus de matière grise dans le précuneus, une zone de la face interne du lobe pariétal dans le cortex cérébral, que ceux qui étaient moins heureux dans leur vie.
Les chercheurs ont également pu constater que l’intensité des émotions positives ou négatives et la satisfaction de vie étaient associées dans cette même région cérébrale. Ils en ont conclu que le précunéus des personnes heureuses ou ayant tendance à ressentir les émotions de façon positive, était plus volumineux. Ces mêmes participants ressentaient également le sentiment de tristesse à une moindre intensité.
À noter que différents travaux ont déjà montré que la méditation peut augmenter la masse de matière grise dans le précuneus. Pour l’équipe scientifique japonaise, ce nouvel aperçu qui nous indique où le bonheur se produit dans le cerveau sera utile pour concevoir des programmes du bonheur fondés sur la recherche scientifique.
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Fusion entre les 2 géants de l’industrie pharmaceutique : Pfizer et Allergan
Cette opération a été confirmée hier, pour un montant de 150 milliards d’euros. Une opération qui a pour but de réduire considérablement la note fiscale.
Les deux groupes se sont en effet arrangés pour que l’opération ait l’apparence juridique d’un rachat par Allergan de Pfizer, alors que ce dernier est de loin la plus importante des 2 entités. Ce montage permet à la nouvelle structure d’installer son siège social en Irlande où Allergan est installé.
Le taux de l’impôt sur les sociétés a été fixé par Dublin à 15 %, alors qu’il est de 25 % au minimum aux États-Unis. D’après les projections de la banque Barclays, cette opération devrait donc permettre au nouvel ensemble d’économiser environ 1 milliard 400 millions d’euros.
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