5ème journée de l’auto-immunité ce samedi à Casablanca
L’événement est organisé par l’association marocaine des maladies auto-immunes et systémiques, sur le thème des « maladies rares et maladies auto-immunes ». Lors de cette journée, l’attention sera portée sur une de ses catégories les plus significatives, les maladies auto-immunes rares.
Il s’agit de pathologies où le système immunitaire, censé nous protéger des agressions extérieures, se retourne contre l’organisme. On citera ainsi les vascularites qui s’attaquent aux parois des vaisseaux sanguins, ou encore la sclérodermie se manifestant notamment par un durcissement de la peau.
Les maladies dites rares touchent moins d’une personne sur 2 000. D’origine génétique, infectieuse, cancéreuse ou auto-immune, on en compte près de 8 000. Plus de 5 % de la population mondiale serait concernée soit environ 1.5 millions de personnes au Maroc.
L’association marocaine des maladies auto-immunes et systémiques appelle ainsi à mieux communiquer autour de ces maladies rares, aussi bien auprès des patients que des professionnels, afin de sortir les malades de leur isolement. Pour ce faire, l’association propose notamment, la mise en place d’un plan national pour les maladies rares.
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Plusieurs déclarations hier du ministre de la santé. On commence par l’annonce de nouveaux services de santé.
C’était lors d’un point presse à Rabat. El Houssaine Louardi a d’abord annoncé le lancement, à compter du 1er janvier prochain, d’un programme de nouveaux services.
Il s’apprête ainsi à créer 12 inspections régionales de la Santé et autant de coordinations régionales des droits de l’Homme. L’objectif : renforcer la collaboration avec l’administration centrale en matière de soins de santé. Une manière aussi de donner corps au chantier de la régionalisation dans ce domaine, a précisé le ministre.
Parmi les nouveaux services prévus, il a évoqué des lignes téléphoniques dédiées par exemple aux prises de rendez-vous et aux réclamations. Ainsi que des services tels que « Allo poison », « Allo vigilance », « Allo jeunesse », « Ma Santé » et « Assistance médicale d’urgence ». Ce dernier service est dédié au transfert des patients par hélicoptère dans les villes de Marrakech, Laâyoune, Oujda, Tanger et Tétouan.
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Lors de ce point de presse, le ministre a également annoncé le lancement d’un nouveau médicament pour les patients atteints d’Hépatite C
La commercialisation de ce médicament à base de « Sofosbuvir », est prévue pour le 10 décembre prochain. « Ce nouveau médicament est considéré comme le premier traitement sûr et efficace contre l’hépatite C, dont souffrent 625.000 personnes au niveau national », a affirmé El Houssaine Louardi.
Fabriqué localement par un laboratoire marocain, ce traitement sera commercialisé au Maroc au prix de 3.000 dirhams la boîte. Un coût jugé très avantageux par le ministre de la santé, selon lequel ce médicament serait vendu plus cher dans les autres pays. Une information infirmée par certains médecins, qui évoquent notamment un prix de 1000 dh en Egypte pour ce même médicament.
Toujours est-il que ce traitement s‘administre par voie orale. Il est considéré selon le ministre de la santé, comme un traitement révolutionnaire contre l’hépatite C. Il permettrait ainsi un taux de guérison dépassant les 90%, avec moins d’effets indésirables.
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Au cours de son point presse, le Ministre est également revenu sur le service sanitaire obligatoire
El Hussain Louardi a fait savoir que les médecins internes, dont le nombre s’élève à 702, revendiquent une augmentation de 3.000 DH, contre 4.000 DH pour les médecins résidents. Il a ainsi indiqué que l’augmentation des salaires revendiquée par les médecins internes et résidents en grève, coûterait 2 milliards 185 millions* de dirhams. « Le gouvernement ne peut pas s’engager à prendre en charge actuellement cette augmentation, car il faut du temps pour répondre à une telle revendication », a souligné le ministre.
Ce dernier a par ailleurs salué les efforts consentis par les médecins et l’ensemble des professionnels de la santé à l’échelle nationale, rappelant que le malentendu entre le ministère et les médecins autour du service sanitaire obligatoire a été dépassé. Ce qui a permis selon lui, de conclure un accord incluant 19 points entre les parties concernées.
Le ministre a par ailleurs souligné la nécessité de poursuivre le dialogue. Il affirme que le dernier document qu’il a reçu de la coordination nationale des médecins internes et résidents comprend sept revendications, dont six ont été acceptées par le ministère.
*Un chiffre erroné a été annoncé à l’antenne. Merci de prendre en considération les chiffres rectifiés ici même.
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