Rejets miniers : la destruction d’une digue n’a pas entraîné de pollution des eaux et du sol
C’est ce qu’explique en effet la société Co-Compagny SA, qui exploite la mine de Tiouit dans la Province de Tinghir. Mercredi dernier, la digue du bassin de stockage des rejets miniers de cette mine a été partiellement détruite, entraînant le déversement d’une boue composée de résidus de traitement de minerais.
Le lendemain de l’incident, une commission provinciale a été dépêchée sur le site. Elle a invité la société à entreprendre des actions urgentes dont la récupération de la boue et son stockage dans une zone sécurisée, la neutralisation aussi des produits chimiques déversés, le renforcement de la digue, les analyses d’eau, le prélèvement du sol et l’approvisionnement en eau potable par des citernes. Ces actions ont été exécutées par la société sous la supervision directe de la commission provinciale.
D’après la société exploitante, les analyses et les prélèvements des eaux et du sol effectués à la suite de cet incident n’ont révélé aucun risque ou danger. La société précise que la situation sur le terrain reste suivie en temps réel.
///////////////////
Pesticides : La FAO et l’OMS appellent les pays à revoir leurs lois
L’Organisation des Nations-Unies pour l’alimentation et l’agriculture la FAO, et l’Organisation mondiale de la santé, ont mis à jour des directives à l’intention des pays sur la législation et l’étiquetage des pesticides.
Dans un communiqué publié mardi dernier, tous les pays sont invités à s’assurer que leurs cadres de réglementation de la gestion des pesticides sont à jour. « La FAO encourage tous les pays à tenir compte de ces lignes directrices lors de la révision de leurs législations et de leurs régimes d’étiquetage actuels » a déclaré Ren Wang, sous-directeur général de la FAO chargé de l’agriculture et de la protection des consommateurs.
La FAO et l’OMS ont ainsi publié des directives actualisées, qui tiennent compte de l’évolution de la situation et des nouveaux enjeux.
Selon les deux organisations, il est largement admis qu’une mauvaise gestion des pesticides peut avoir des impacts négatifs sur le commerce de produits agricoles. La législation formulée dans les années 80 et 90 nécessite un remaniement, pour veiller à ce que les pays protègent efficacement les citoyens et l’environnement.
///////////////////
2015 devrait être l’année la plus chaude enregistrée à ce jour
2015 est en passe de devenir l’année la plus chaude jamais enregistrée dans les annales météorologiques, a annoncé l’Organisation météorologique mondiale, l’OMM.
Les températures moyennes mondiales à la surface de la Terre devraient, cette année, atteindre la barre symbolique et significative de 1° Celsius au-dessus du niveau des températures d’avant le début de l’ère industrielle. « On le doit à la combinaison d’un épisode fort d’El Nino et du réchauffement mondial provoqué par l’activité humaine », indique l’OMM dans son communiqué.
Le phénomène El Nino, caractérisé par une descente inhabituelle du courant chaud aux dépens du courant froid au large du Pérou, se traduit par un réchauffement des eaux de surface du Pacifique oriental, à l’origine de dérèglements climatiques sur la planète comme des canicules extrêmes et des inondations.
Selon les météorologues, l’épisode en cours doit connaître son apogée actuellement – d’octobre à janvier – et être l’un des plus puissants jamais enregistrés.
L’année prochaine pourrait battre un nouveau record à la hausse, étant donné que la concentration de gaz à effet de serre dans l’atmosphère progresse et bat chaque année un nouveau record depuis 30 ans. L’épisode El Nino devrait d’autre part se poursuivre en 2016.
///////////////////
La justice sud-africaine autorise à nouveau le commerce intérieur de corne de rhinocéros
« Le moratoire sur la vente de corne de rhinocéros sur le marché sud-africain est suspendu par le présent jugement » C’est par ces mots qu’un juge à la Haute Cour de Pretoria a levé jeudi une interdiction établie en 2009. Toute personne disposant d’un permis délivré par le gouvernement pourra désormais vendre de la corne de rhinocéros sur le sol sud-africain. L’Afrique du Sud qui abrite, je le rappelle, 80 % de la population mondiale de ce mammifère en danger.
L’efficacité de l’interdiction est un sujet très débattu en Afrique du Sud. Les éleveurs de rhinocéros, qui ont introduit l’action en justice contre le moratoire en septembre dernier, estiment que la loi n’avait pas fait reculer le braconnage, principal danger pour la survie de ces animaux.
En 2014, le pays a enregistré le pire massacre de son histoire avec 1215 rhinos tués. Un trafic qui alimente un marché clandestin de la médecine traditionnelle asiatique, notamment au Vietnam et en Chine. On y prête des vertus thérapeutiques – non prouvées scientifiquement – à la poudre de corne.
Pour les éleveurs, la légalisation du commerce devrait permettre de rendre le trafic illégal moins attrayant financièrement… et de sauver cette espèce de l’extinction. Les propriétaires des réserves de rhinocéros, qui prélèvent la corne sans tuer l’animal, seraient amenés à vendre la poudre moins chère que sur le marché noir.
Poster un Commentaire