Pour commencer, une campagne médicale pluridisciplinaire à Dakhla
En cette fin d’année, la solidarité est à l’honneur. Plus de 2400 personnes ont pu en bénéficier en fin de semaine dernière, 48 heures pendant lesquelles la population a pu se faire ausculter, bénéficier de quelques soins si nécessaire : 1 500 personnes ont eu des consultations médicales spécialisées, 800 autres ont profité de diagnostics médicaux. 68 opérations chirurgicales ont eu lieu, outre la distribution gratuite de médicaments vitaux pour ces habitants de Dakhla. La campagne a été rendue possible grâce à la participation de quelque 28 médecins de neuf spécialités, ainsi qu’un staff médical et technique mixte, issu de l’Association marocaine médicale de solidarité et l’Agence du Sud mais aussi de l’Hôpital Hassan II de Dakhla.
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L’Institut Marocain de Normalisation, IMANOR, confirme la rigueur des systèmes Halal de McDonald’s Maroc
La chaîne d’approvisionnement est en effet conçue et mise en place par une équipe 100% marocaine. Ainsi, si les matières premières alimentaires entrant dans la composition de ces menus au Maroc ont toujours été contrôlées, et certifiées Halal, par des organismes accrédités par les autorités religieuses des pays d’origine. La chaîne de restauration rapide va même jusqu’à faire bénéficier toutes ses filières d’une certification Halal marocaine, délivrée par IMANOR (l’Institut Marocain de Normalisation), en plus de celle des pays d’origine. Il faut savoir que le Label National Halal délivré par IMANOR est une norme Halal globale développée en étroite collaboration avec le Conseil Supérieur des Oulémas et s’appuyant sur le référentiel de l’Organisation de la Coopération Islamique. Cette certification concerne toute la chaîne de production, de la traçabilité de l’origine du produit jusqu’à son emballage. IMANOR qui a été officiellement reconnu en tant que certificateur Halal par l’autorité Halal Malaisienne, chargée des Affaires Islamiques. Une reconnaissance très importante au vu de la crédibilité, et de la renommée mondiale de la Malaisie dans le domaine du Halal. En tout cas, elle permet aux entreprises certifiées d’accéder à des marchés soucieux du caractère Halal des produits qui représentent aujourd’hui un potentiel considérable.
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Au Sénégal, le paludisme régresse
Alors que la maladie continue d’entretenir le « cercle vicieux » de la pauvreté dans les pays en voie de développement, dont le Sénégal, et bien ce pays a tout de même enregistré une régression significative de plus de 50% entre 2009 et 2015 ; c’est ce qu’a déclaré la ministre sénégalaise de la Santé et de l’Action sociale : « La prévalence parasitaire est passée de 3% à 1,2% grâce à la mise en échelle d’interventions à efficacité prouvée et c’est pourquoi le Sénégal a l’ambition d’aller vers la pré-élimination en 2020 », a ajouté la ministre lors de la cérémonie de signature par les députés du Pacte d’engagement pour l’élimination du paludisme.
Le premier Pacte d’engagement avait été signé, il y a sept mois, avec le Programme national de lutte contre le paludisme. Des résultats positifs qui sont aussi le fruit d’une batterie de mesures prises cette année dans le pays. Par exemple, une campagne de distribution gratuite de moustiquaires imprégnées à longue durée d’action… Une stratégie qui touche ainsi toute la population sénégalaise. Toutefois la partie contre le paludisme n’est pas encore gagnée. Des défis demeurent, notamment l’accès universel aux interventions majeures comme le diagnostic par les tests de diagnostic rapide.
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Ebola : enfin un vaccin efficace
La prochaine épidémie d’Ebola n’aura qu’à bien se tenir : les derniers résultats des essais cliniques pour un vaccin contre cette fièvre hémorragique ont été publiés. Ils sont excellents. D’après les résultats publiés dans une revue scientifique médicale britannique, le vaccin s’est révélé hautement protecteur contre ce virus mortel, dans le cadre d’un essai clinique de grande ampleur réalisé en Guinée. Il s’agit de l’un des trois pays les plus touchés par l’épidémie en Afrique de l’Ouest et qui a fait 11.000 morts ces trois dernières années. Dirigé par l’Organisation Mondiale de la Santé, cet essai réalisé selon un protocole extrêmement solide a été mené l’an dernier, auprès de plus de 11 000 personnes. Et, parmi les près de 6000 volontaires ayant reçu le vaccin, aucun cas d’Ebola n’a été enregistré 10 jours ou plus après la vaccination, et ce même après avoir été en contact avec des malades. En comparaison, il a été relevé 23 cas 10 jours ou plus après la vaccination chez les personnes n’ayant pas reçu ce vaccin. Pour l’OMS, ces résultats suggèrent fortement que le vaccin est très efficace et pourrait avoir une efficacité jusqu’à 100%.
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