Une campagne contre la cataracte dans la province de Berkane
Le Festival International du Film de Marrakech organise une campagne médico-sociale, consacrée à la chirurgie de la cataracte dans la province de Berkane.
Cette campagne, qui se tient jusqu’au 10 octobre, est organisée sous la présidence effective du Prince Moulay Rachid, en partenariat avec la Fondation Hassan II d’ophtalmologie et le ministère de la Santé.
Cette initiative vise à combler le manque de spécialistes en ophtalmologie dans la province.
Cette opération humanitaire est accompagnée d’une caravane cinématographique, mise en place par le Centre cinématographique marocain. Cette caravane offre aux populations locales l’opportunité de vivre au rythme du cinéma marocain, tout en s’instruisant de documentaires de sensibilisation contre les maladies des yeux.
Les campagnes de chirurgie de la cataracte ont concerné jusqu’à présent les régions de Marrakech, Rabat, Tiflet, Tata, Guelmim, Demnate, Tahanaout et Dakhla.
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L’Université Mohammed VI des sciences de la santé se dote de 2 nouveaux masters
L’École Supérieure de Santé Publique et Management des Systèmes de Santé de l’Université Mohammed VI des sciences de la santé, lance ses 2 premiers masters : à savoir « Master Santé Publique » et « Master management des établissements de santé ».
Ces deux formations sont directement reconnues par l’État au même titre que les diplômes délivrés par les autres universités publiques. Elles ouvrent la voie à une inscription en doctorat, indique par ailleurs un communiqué de l’université. Cette dernière précise que les cursus et les horaires seront adaptés pour répondre aux besoins des cadres déjà engagés dans la vie active.
Les domaines de formation et d’intervention de la nouvelle école de santé publique sont variés, à savoir la santé publique, le management des établissements de santé, l’épidémiologie, ou encore la gestion de programmes. Les inscriptions sont ouvertes jusqu’au 31 octobre 2015.
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L’OMS et l’ONUSIDA lancent de nouvelles normes pour améliorer les soins aux adolescents
De nombreux adolescents qui souffrent de troubles mentaux, de la consommation de substances, d’une mauvaise nutrition, de traumatismes intentionnels et de maladies chroniques n’ont pas accès aux services essentiels de prévention et de soins.
Sur la base de ce constat, l’OMS et l’ONUSIDA ont élaboré de nouvelles normes, qui visent à aider les pays à améliorer la qualité des soins de santé pour les adolescents.
«Ces normes proposent des mesures simples mais puissantes que les pays, qu’ils soient riches ou pauvres, peuvent immédiatement prendre pour améliorer la santé et le bien-être de leur population adolescente », explique le Dr Anthony Costello, Directeur du Département Santé de la mère, du nouveau-né, de l’enfant et de l’adolescent à l’OMS. Parmi ces mesures, figure la mise en place de services d’information, de conseil, de diagnostic, de traitement et de soins.
Cette démarche entre dans le cadre la nouvelle stratégie mondiale pour la santé de la femme, de l’enfant et de l’adolescent, lancée à New York en septembre. D’après l’organisation mondiale de la santé, les 3 premières causes de mortalité, dans cette tranche d’âge, sont les accidents de la route, les maladies liées au sida et le suicide.
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Bientôt un test sanguin pour détecter l’infarctus
La revue médicale The Lancet vient tout juste de présenter les résultats d’une étude autour d’un test sanguin qui pourrait permettre de détecter les risques d’infarctus assez rapidement après les premiers symptômes.
Un test grandeur nature a été pratiqué sur 6 000 patients admis dans plusieurs hôpitaux écossais et américains. Dans la mesure où un taux de troponine élevé peut être révélateur d’une souffrance du myocarde, c’est cette protéine qui va être dosée à la 4ème heure après l’admission puis à la 8ème et enfin à la 12ème heure.
Si son taux est inférieur à 5 nanogrammes par litre de sang peu de temps après le début des symptômes de souffrances physiques, la probabilité que le patient ne développe pas de maladies liées est de 99.6%.
Cette avancée médicale pourrait à la fois limiter l’afflux de patients non indiqués aux services des urgences, tout en les rassurant rapidement sur leur état de santé. Selon les auteurs de cette étude, les 2/3 des personnes se présentant aux urgences pour une douleur thoracique relèvent d’un très faible risque d’infarctus et pourraient être renvoyées chez elles.
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