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Actualité sciences et santé du 15 décembre 2015


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L’industrie pharmaceutique lance ses écosystèmes

On en parlait depuis le mois de mai dernier, Sara. L’industrie pharmaceutique lancera ses écosystèmes dès le mois prochain. C’est l’annonce faite vendredi dernier par Moulay Hafid Elalamy, ministre de l’Industrie, en marge des 1ères Assises Nationales du Médicament et des produits de la santé.

4 filières industrielles ont déjà été identifiées avec un investissement de 800 millions de DH (50% pour la chimie-parachimie et 50% pour la pharmacie) prêt au décaissement. Objectif: un chiffre d’affaires additionnel de 10,6 milliards de DH et la création de plusieurs milliers d’emplois.

Le secteur compte 45 unités industrielles de production qui assurent plus de 65% des besoins nationaux en médicaments, pour un chiffre d’affaires global de 50 milliards de DH. S’y ajoutent une cinquantaine de sociétés de grossistes répartiteurs pour alimenter quelque 10.000 pharmacies d’officine privées.

À noter qu’une part non négligeable de 10% de la production nationale est exportée, notamment vers les pays subsahariens.

 

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Les déficits menacent l’AMO des fonctionnaires

L’ampleur du déficit qui guette le régime des fonctionnaires géré par la CNOPS menace son équilibre. Dès 2025, ce déficit devrait atteindre 1,5 milliard DH. Avec les taux de cotisation pratiqués actuellement, le régime devra probablement puiser dans ses réserves de sécurité, c’est-à-dire, les 8 milliards de DH d’excédents cumulés depuis sa création.

Une étude de l’AMO, révèle que dès 2021, « l’assurance maladie aura besoin d’un re-paramétrage des cotisations pour maintenir son équilibre, avec un niveau de 6,2% pour les actifs et 3,1% chez les pensionnés ». Le solde devrait se dégrader dès 2018 pour porter le manque à gagner à 30 millions DH.

Ce qui menace le plus le régime, ce sont les charges liées au traitement des affections longues et coûteuses. « Celles-ci pourraient représenter les deux tiers du régime AMO-CNOPS en 2025 », précise l’étude.

Dans ces conditions, elle propose, à court et moyen terme, le déplafonnement des cotisations fixées aujourd’hui à un maximum de 400 DH. Résultat: le régime disposera alors, en moyenne, de plus de 400 millions DH par an de cotisations supplémentaires. Ce qui l’aidera à retarder le déficit global.

 

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Contrôler la qualité de l’air : la nouvelle obsession chinoise

En Chine, les méthodes permettant de contrôler la qualité de l’air respiré se multiplient.

Une basée à Pékin a ainsi créé un détecteur de qualité de l’air. Un simple petit appareil ovoïde d’un prix d’une cinquantaine d’euros et qui mesure, en temps réel, la pollution de l’air et toutes les particules en suspension. Les fabricants précisent que leur appareil peut détecter des particules de l’ordre de 0.3 micron de diamètre.

Une autre startup s’est également penchée sur la question. Sa méthode consiste à suivre la qualité de l’air sur son smartphone, en suivant les relevés de stations dispersée en ville. Ces relevés sont ensuite corrélés avec les prévisions météo.

Pour rappel, la Chine et les États-Unis sont les principaux émetteurs de CO2. Les rejets du géant asiatique atteignent cependant presque 2 fois ceux des États-Unis et 2 fois et demie ceux de l’Union Européenne.


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