Vendredi 22 janvier marque la Journée nationale de la polyarthrite rhumatoïde
La polyarthrite rhumatoïde est une maladie inflammatoire des articulations appelée autrefois polyarthrite chronique évolutive. Elle toucherait entre 0,5 et 1% de la population marocaine. Quelque 150.000 à 350.000 personnes seraient donc touchées au Maroc, d’après les estimations de l’Association marocaine de lutte contre la polyarthrite rhumatoïde. Sur ce point, il convient de souligner que cette association est la 1ère à travailler spécifiquement sur cette maladie dans le monde arabo-africain.
Considérée comme une maladie auto-immune, la polyarthrite rhumatoïde se manifeste par des douleurs s’accompagnant d’un gonflement des articulations, d’une gêne dans les mouvements et d’une déformation. Elle peut également s’accompagner d’un blocage complet de l’articulation. En moyenne, elle diminue de 5 à 10 ans l’espérance de vie des personnes atteintes.
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Plus de 2 millions et demi de bébés mort-nés par an dans le monde
Chaque année, on récence 2,6 millions de bébés mort-nés, c’est-à-dire décédés lors du 3ème semestre de grossesse. C’est près de 7 200 par jour. Ce sombre bilan, dévoilé dans la revue scientifique The Lancet, met en lumière un problème tout aussi majeur que la mortalité maternelle et infantile, mais sur lequel les autorités sanitaires ont moins souvent tendance à agir.
Depuis 2011, date à laquelle les derniers travaux sur le sujet ont été publiés par le Lancet, le nombre de mort-nés dans le monde ne bouge pas. Le taux de mortinatalité, qui désigne le rapport du nombre de bébés nés sans vie à l’ensemble de toutes les naissances, diminue lui légèrement, de 2 % par an.
La mortinatalité a un impact psychologique et économique très fort sur les parents. Plus de 4 millions de femmes souffrent ainsi d’une forme de dépression après la perte de leurs bébés.
Les pères ne sont pas en reste. Sur les 3503 hommes interrogés, la moitié éprouvait de l’amertume. Ils estimaient que la société voulait qu’ils oublient leur bébé en tentant d’en avoir un autre. Sur le plan économique, les conséquences peuvent aussi être très dures. D’après les données récoltées par le Lancet, 10% des parents restent plus de six mois sans travailler, afin de se reconstruire. Quant à ceux qui reviennent à l’emploi, ils sont souvent moins productifs.
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Un robot pour secourir les migrants en Méditerranée
Une initiative de la Grèce, Sara. Le robot Emily en forme de cylindre rouge d’1m20, est testé par les garde-côtes grecs de l’île de Lesbos, où près de 2 000 migrants arrivent quotidiennement par la mer.
Sa mission ? Assurer la sécurité des réfugiés dans les 100 derniers mètres avant le rivage. Un no man’s land particulièrement craint par les secouristes car les bateaux ne peuvent pas y accéder, et les nageurs-sauveteurs qui partiraient depuis le rivage sont trop peu nombreux et mettent du temps à intervenir.
Équipé d’une caméra, le robot, peut-être piloté à plus de 600 mètres de distance. Il navigue aux côtés des embarcations de migrants et retransmet en direct l’évolution de la situation aux équipes restées sur le rivage. En cas de naufrage, il peut même servir de bouée en attendant les gilets de sauvetage des secours. Selon son constructeur, il serait assez puissant pour rapatrier jusqu’à cinq naufragés jusqu’à la plage.
Avec une autonomie de 20 minutes à pleine puissance, l’appareil peut effectuer plusieurs allers-retours et soulager ainsi les secouristes souvent pris de court par des embarcations surchargées. La 1ère sortie de ce secouriste un peu particulier a eu lieu vendredi dernier. Emily a escorté 4 bateaux, permettant à plus de 200 migrants de rejoindre la terre ferme sans encombre.
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