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Actualité sciences et santé du 06 octobre 2016


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L’accord de Paris entrera en vigueur dans 30 jours

L’accord de Paris sur le climat entrera en vigueur dans 30 jours. Les seuils minimum de 55 pays ayant ratifié le texte et représentant 55% des émissions de gaz à effet de serre a en effet été dépassés, a indiqué hier le site de la Convention des Nations unies sur le climat.

Le site indique que 72 pays, représentant 56,75% des émissions mondiales, ont déposé leurs « instruments de ratification » auprès du secrétariat de l’ONU, ce qui ouvre la voie à une entrée en vigueur dans 30 jours. Soit avant le début de la COP22  qui aura lieu du 7 au 18 novembre à Marrakech.

 

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3 chercheurs se partagent le prix Nobel de Chimie

Le prix Nobel de Chimie a été attribué hier conjointement au Français Jean-Pierre Sauvage, de l’université de Strasbourg, à l’Écossais Fraser Stoddart, de l’université américaine d’Evanston, et au Néerlandais Bernard Feringa, de l’université de Groningue, pour leurs travaux sur les machines moléculaires.

Les 3 chercheurs ont développé des molécules aux mouvements contrôlables qui peuvent accomplir une tâche lorsqu’on y ajoute de l’énergie, explique l’Académie royale des sciences de Suède.

Pour rappel, le prix Nobel de médecine avait été attribué lundi au chercheur japonais Yoshinori Ohsumi, pour ses recherches sur l’autophagie. Le prix Nobel de physique a, quant à lui, récompensé hier 3 britanniques pour leurs travaux sur la compréhension théorique de la matière.

 

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L’humanité aurait atteint son espérance de vie maximale

L’humanité aurait atteint les limites biologiques de la longévité, selon une étude américaine publiée dans le numéro d’octobre 2016 du magazine Nature. L’analyse des données démographiques mondiales issues de l’IDL, la base de données internationale de la longévité, montre en effet que l’espérance de vie des centenaires n’augmente plus depuis les années 1990. « Nos résultats suggèrent fortement que la durée maximale de vie des êtres humains est fixe et soumise à des contraintes naturelles » écrivent les chercheurs américains. Selon eux, ces limitations biologiques sont principalement d’origine génétique.

Le constat est donc sans appel : nos doyens meurent toujours à des âges canoniques… mais de moins en moins vieux. Cela signifie-t-il que l’espérance de vie ne progresse plus ? Pas forcément : l’espérance de vie continue en fait de croître dans les 40 pays couverts par l’étude… mais seulement jusqu’à 100 ans, âge à partir duquel le taux de survie chute considérablement.

Un paradoxe qui s’explique par le fait qu’espérance de vie et longévité sont en fait deux notions distinctes. La première est fonction d’une population donnée. La seconde est propre à une espèce.


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