Le CHU Mohammed VI de Marrakech instaure la prise de RDV à distance
Le Centre Hospitalier Universitaire Mohammed VI de Marrakech a instauré une nouvelle plate-forme électronique pour la prise de rendez-vous à distance.
Ce service permettra aux patients de prendre un rendez-vous ou de se renseigner sur les RDV et examens médicaux, les explorations fonctionnelles et même les RDV des hospitalisations, indique un communiqué du CHU.
L’Hôpital espère que cet outil lui permettra de mieux gérer les files d’attente et de mieux maîtriser les délais d’obtention des RDV. Ou encore de minimiser les frais de déplacements engagés par les patients.
Ce service est disponible actuellement en ligne sur le site du CHU Mohammed VI de Marrakech : www.chumarrakech.ma, en cliquant sur l’icône rendez-vous à distance ou en appelant le Nº 08 02 0000 28.
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Le laboratoire Gilead contraint de modifier son brevet pour le Sofosbuvir
L’ONG Médecins du Monde a remporté mercredi une victoire partielle face au laboratoire américain Gilead. Ce dernier a vu modifié son brevet pour le Sofosbuvir.
Le brevet d’origine n’a pas été maintenu, mais ses composants restent brevetés, a indiqué l’Office européen des brevets basé à Munich. Ce dernier a donc donné partiellement raison à l’ONG qui demandait la révocation pure et simple du brevet.
Médecins du Monde estimait dans son recours qu’en déposant le brevet avant même la démonstration de l’efficacité accrue du Sofosbuvir, le laboratoire s’était de facto réservé un domaine de recherche et a privatisé une molécule sur laquelle d’autres chercheurs auraient pu travailler.
Cette décision pourrait notamment permettre une renégociation du prix extrêmement élevé de ce médicament.
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Carburants toxiques en Afrique : la LSDH dépose une plainte
La Ligue sénégalaise des droits humains a porté plainte dans le cadre de l’affaire des carburants toxiques fournis aux pays africains. Ce scandale dit du « sale diesel » avait été révélé par l’ONG suisse Public Eye le 16 septembre dernier. Une enquête minutieuse menée sur les fournisseurs suisses de gasoil qui exportent en Afrique.
Selon le rapport de l’ONG, le carburant vendu sur le continent peut contenir « jusqu’à 378 fois plus de soufre que la teneur autorisée sur le plan International », sans compter « d’autres substances très nocives comme du benzène et des aromatiques polycycliques à des niveaux également interdits par les normes internationales ».
Ce constat a donc poussé la LSDH à porter plainte avec constitution de partie civile. Dans un courrier adressé au juge lundi dernier, la ligue exige 2 choses de la justice : qu’elle poursuive les responsables de ce commerce dangereux pour la santé des consommateurs, mais aussi les complices, actifs ou passifs, qui auraient laissé se développer ce trafic sans rien dénoncer.
La lettre demande ainsi des réparations pour la population, soulignant que ce « trafic » a un coût potentiel très lourd au Sénégal : « la santé de millions d’individus ».
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