L’AMIP lance une série de conférences avec les leaders des partis politiques
À l’approche des élections législatives, l’Association Marocaine de l’Industrie Pharmaceutique a lancé un cycle de conférences avec les leaders des partis politiques. Objectif de ces rencontres : que les différents partis livrent leur vision sur l’évolution de l’industrie pharmaceutique nationale.
Et c’est Ilyas El Omari, le secrétaire général du Parti Authenticité et Modernité qui a ouvert le bal de ce cycle de rencontres. C’était ce mercredi 7 septembre à Casablanca.
Ces rencontres sont également l’occasion de revenir sur les réalisations de l’industrie pharmaceutique Marocaine. Le secteur pharmaceutique national est l’un des plus développés dans la région africaine et arabe. L’AMIP précise que le médicament marocain s’exporte désormais sur plusieurs continents grâce à la maîtrise par les laboratoires nationaux, de tous les processus de fabrication et leurs certifications aux normes internationales.
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La pollution de l’air, responsable de 10% des décès dans le monde
La pollution de l’air est à présent le 4e facteur de décès dans le monde. Un rapport de la Banque mondiale publié hier alerte sur les pertes en vies humaines qu’elle provoque, source de souffrance et de ralentissement économique, peut-on lire dans ce rapport.
2,9 millions de personnes sont mortes à cause de la pollution atmosphérique en 2013. Un chiffre qui atteint les 5,5 millions de décès lorsque l’analyse prend en compte la pollution de l’air à l’intérieur des habitations.
Chaque année, le nombre de décès liés à la pollution atmosphérique est 6 fois plus élevé que les décès provoqués par le paludisme, et 4 fois plus élevé que les décès causés par le VIH, indique la note de la Banque mondiale. Les maladies cardiovasculaires et pulmonaires, les cancers des poumons et autres infections respiratoires telles que l’asthme provoquent ainsi 1 décès sur 10 dans le monde.
Une moindre exposition à la pollution réduirait considérablement ces risques. Mais 87 % de la population vivait, en 2013, « dans des zones ne respectant pas les recommandations de l’Organisation Mondiale pour la Santé (OMS) pour la qualité de l’air.
Ces décès provoqués par la pollution représentent par ailleurs un coût considérable pour l’économie mondiale. La Banque mondiale estime à 225 milliards de dollars la perte de revenus du travail représentée par ces décès prématurés pour l’année 2013.
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Climat: l’Inde s’est engagé à ratifier l’accord de Paris cette année, selon Washington
Le 1er ministre indien s’est engagé hier à faire ratifier l’accord mondial sur le climat conclu en décembre à Paris, a affirmé la Maison Blanche, à l’issue d’une rencontre entre Narendra Modi et Barack Obama à Vientiane. Les 2 dirigeants auraient d’ailleurs pris l’engagement commun de rejoindre l’accord cette année.
L’Inde a été l’un des pays les plus réticents à l’adoption de cet accord, craignant que les efforts financiers induits par ces objectifs ne ralentissent ceux menés pour sortir des millions de personnes de la pauvreté.
Ce pays de plus de 1,2 milliard d’habitants compte parmi les cinq premiers émetteurs mondiaux de CO2 (Chine, États-Unis, Union européenne, Inde et Russie). Si la Chine et les États-Unis sont responsables au total d’environ 40% des émissions de gaz à effet de serre dans le monde, l’Inde en représente 7%.
En décembre, lors de la conférence de Paris sur le climat, 195 pays se sont engagés à limiter le réchauffement en deçà de deux degrés par rapport à la période préindustrielle. L’accord entrera en vigueur lorsque 55 pays représentant au moins 55% des émissions mondiales l’auront ratifié.
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Un peu d’histoire pour finir : on connait désormais la cause de la Grande Peste de Londres
3500 squelettes découverts soigneusement alignés les uns à côté des autres dans une tombe de masse à Londres ont permis de mettre en évidence la bactérie à l’origine de la Grande Peste de Londres. Yersina pestis, c’est son nom est donc l’agent pathogène à l’origine de la peste bubonique qui a ravagé Londres au 17ème siècle. Une maladie qui avait entraîné la mort d’un quart des habitants de la ville entre 1665 et 1666.
La peste bubonique, véhiculée par les Gerbilles, provoquait une mort si rapide qu’elle ne laissait pas de trace sur les ossements, à l’exception des dents. L’Institut Max Planck à Iéna, en Allemagne, a ainsi analysé cinq échantillons de ces dents, qui ont révélé la présence de l’agent pathogène.
C’est la première fois que des échantillons révélant l’ADN de l’agent pathogène responsable de la Grande Peste est découvert dans le pays. Les chercheurs sont enthousiastes : par des analyses plus poussées, ils espèrent pouvoir réunir des informations sur ce que mangeaient les gens à l’époque, d’où ils venaient, voire même quelles particules il y avait dans l’air.
Quant à ceux qui redoutent le réveil de Yersinia pestis, qu’ils soient rassurés : la bactérie n’a pas survécu à ses victimes, et s’est éteinte il y a près de 351 ans.
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