Aziz Akhannouch rassurant sur l’état de santé du secteur avicole
La filière avicole se porte bien. C’est en substance, le message que le ministre de l’Agriculture et de la pêche a tenté de faire passer Samedi à Nouaceur. C’était à l’occasion d’une rencontre de communication, initiée par la Fédération interprofessionnelle du secteur avicole.
D’après Aziz Akhannouch, le secteur a réussi à surmonter la crise de l’influenza aviaire de type H9N2. Et ce, grâce à la généralisation de la vaccination, a-t-il expliqué.
Le secteur aurait même atteint l’autosuffisance en matière de production de viandes blanches et d’œufs, grâce à une production annuelle de plus de 560 000 tonnes de viandes blanches.
À noter que le secteur avicole génère chaque année un chiffre d’affaires de plus de 30 milliards de dirhams en moyenne.
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1ère édition des « Morocco Pharma days »
L’Association marocaine de l’industrie pharmaceutique, l’AMIP, a célébré vendredi dernier son 30ème anniversaire. À cette occasion, elle a organisé la 1ère édition des « Morocco Pharma days », un événement appelé à devenir annuel et qui rassemble les professionnels du secteur.
Au menu des échanges, l’exploration des partenariats sud-sud en matière de fabrication de médicaments et de transferts de savoir-faire. Cet événement était également l’occasion de dresser un bilan du secteur pharmaceutique au Maroc. Un secteur qui regroupe 46 établissements industriels et emploie plus de 40 000 personnes.
D’après l’AMIP, les laboratoires nationaux produisent en moyenne 424 millions de boîtes de médicaments par an, et couvrent ainsi 65% des besoins des marocains. Dans ce marché, l’AMIP précise que les génériques représentent un peu plus du tiers des médicaments en volume et valeur.
En 2014, le chiffre d’affaires du secteur pharmaceutique national a atteint près de 14 milliards de dirhams. L’essentiel, c’est-à-dire près de 9 milliards, est réalisé sur le marché privé, contre 2.5 milliards pour le public.
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L’amélioration des soins de base et la contraception permettrait de sauver 4 millions de vies chaque année
C’est ce qu’indique une étude publiée samedi dans la revue médicale britannique The Lancet. Selon cette étude, les vies de 4 millions de femmes et d’enfants pourraient être sauvées chaque année dans les pays à bas et moyen revenu, à condition que chaque Etat consacre environ 5 dollars par personne aux soins de base et à la contraception.
Seule condition selon les chercheurs : améliorer la nutrition et les soins pré et postnatals, et traiter les infections graves, les diarrhées ou le paludisme chez 90% des femmes enceintes et des enfants de moins de 5 ans.
Ce chiffre de 4 millions recouvre 1,5 million de nouveau-nés, 1,5 million de jeunes enfants, 850.000 enfants morts-nés et 149.000 mères. Un meilleur accès à la contraception pourrait par ailleurs diminuer de 67.000 le nombre de décès maternels observés chaque année.
Pour rappel, la mortalité infantile dans le monde a été divisée par 2 en l’espace de 25 ans. Mais d’après l’ONU, près de 6 millions d’enfants de moins de 5 ans sont encore décédés en 2015, tandis que 300.000 femmes sont mortes de pathologies liées à leur grossesse.
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Ebola : la Sierra Leone appelle à la vigilance
Seule la vigilance, mais pas la fermeture des frontières, permettra d’empêcher la propagation d’Ebola, a affirmé hier le ministre sierra-léonais de la santé. Cette déclaration intervient alors que l’OMS vient d’établir que les nouveaux cas en Guinée et au Libéria voisins sont directement liés.
Une femme est décédée de fièvres hémorragiques le 31 mars à Monrovia, la capitale libérienne. Elle avait franchi la frontière guinéenne avec ses enfants pendant les quelques jours où celle-ci a été fermée. C’était après l’annonce le 17 mars de la réapparition du virus en Guinée.
La mère et ses trois enfants ont été testés positifs à Ebola. D’après l’OMS, ils étaient de la famille d’un homme décédé d’Ebola le 21 mars dernier dans le sud de la Guinée.
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