La fréquence des cancers chez l’enfant 13% plus élevée dans les années 2000 selon l’OMS
Une étude de l’Organisation Mondiale de la Santé parle d’une augmentation de 13% en 20 ans. La fréquence des cancers chez l’enfant est plus élevée dans les années 2000 par rapport aux années 80. Une hausse attribuée à une meilleure détection mais également aux facteurs environnementaux.
L’étude internationale coordonnée par le Centre International de Recherches contre le Cancer a évalué l’incidence des cancers chez de moins de 14 ans à 140 cas pour un million d’enfants par an entre 2001 et 2010. Le CIRC, agence spécialisée de l’Organisation Mondiale de la Santé explique que la leucémie est le cancer le plus répandu dans cette tranche d’âge.
La hausse s’explique en partie par une meilleure détection et par un dépistage précoce. L’agence de recherche de l’OMS souligne aussi que cette augmentation des cancers pédiatriques « pourraient être influencée par des facteurs extérieurs, tels que des infections ou certains polluants présents dans l’environnement ». Les responsables du CIRC notent que ces chiffres sont probablement sous-estimés, notamment dans les pays à faible revenu, étant donné le manque d’équipement et la difficulté d’accès au diagnostic.
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L’Agence Américaine des produits alimentaires et médicaments vient d’autoriser la commercialisation d’un test génétique pour le risque d’Alzheimer et Parkinson
La FDA (Food and Drug Administration) a donné son feu vert à une société californienne privée afin de commercialiser un test sur les risques génétiques. Un test qui permettrait d’étudier la prédisposition génétique pour une dizaine de maladies, dont l’Alzheimer et Parkinson. La décision de la FDA surprend dans les milieux scientifiques. Et pour cause, en 2013 déjà, l’Agence Américaine avait suspendu la vente de kits similaires « faute de données scientifiques suffisantes ».
Cette levée d’interdiction serait justifiée, comme l’expliquent les responsables de la FDA, par l’analyse de « données de la littérature scientifique (…) sur les liens entre les variants génétiques spécifiques et chacune des dix conditions de santé étudiées ».
À l’international, la communauté scientifique met en garde contre le risque psychologique d’une telle démarche. Les experts signalent par ailleurs que ces résultats qui ne devraient en aucun cas être utilisés comme diagnostic ou permettre de prendre des décisions de traitements. Ces tests génétiques ne peuvent en aucun cas déterminer le risque de développer une maladie.
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L’intolérance au gluten serait liée à une infection virale
La maladie cœliaque, maladie auto-immune communément appelée « intolérance au gluten », serait due à une infection virale. Des chercheurs des universités américaines de Chicago et Pittsburgh sont sur la piste « virale » qui favoriserait l’apparition de cette maladie chez certains sujets.
L’équipe américaine a utilisé des souris porteuses d’une mutation génétique prédisposant à la maladie cœliaque. Les tests ont permis d’observer une réaction inflammatoire dans l’intestin des souris. Ces travaux suggèrent que l’infection virale peut produire un impact sur le système immunitaire déclenchant une réponse auto-immune ultérieure au gluten.
L’intolérance au gluten touche jusqu’à 1,5% de la population et elle se développe également en raison de facteurs environnementaux. Si l’étude américaine est confirmée, elle devrait lancer le débat sur l’importance de vacciner les enfants prédisposés contre les virus identifiés.
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