Des campagnes de don du sang dans les mosquées
À l’occasion du ramadan, mois de partage et de générosité, plusieurs campagnes de don de sang ont été organisées dans des mosquées. Objectif : atteindre l’autosuffisance, mais aussi promouvoir la culture du don de sang. Cette campagne, organisée par le Centre national de Transfusion sanguine et d’Hématologie, en partenariat avec la Fondation Mohammed 6, s’assigne pour objectif d’atteindre 100% de dons volontaires en collectant 25 000 poches de sang, dont 13 000 dans les mosquées. Une campagne qui pour le moment porte ses fruits, puisque jusqu’au dimanche 4 juin, ils étaient un peu plus de 6 000 donneurs… et ce grâce, à des unités mobiles qui se déplacent de mosquée en mosquée, après la rupture du jeûne.
À noter que le 14 juin de chaque année est la journée mondiale du donneur de sang. Et la campagne de cette année organisée sous le thème « le don de sang dans les situations d’urgence: Que pouvez-vous faire? » souligne le rôle que chacun peut jouer pour aider les autres en donnant de son sang. Elle montre aussi qu’il est important de donner du sang régulièrement, afin que les réserves soient suffisantes, avant une situation d’urgence.
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Diabète et ramadan : éviter les complications
Pour les personnes diabétiques, le ramadan est une épreuve nécessitant d’adopter de bonnes pratiques et un traitement sain afin d’éviter les complications. Bien que certains patients pratiquent le jeûne volontairement et sous contrôle médicale, les médecins et experts estiment que la gestion de la période du jeûne à travers l’analyse de chaque cas constitue le meilleur moyen pour prévenir d’éventuelles complications pouvant altérer leur santé. Dans ce cadre, l’endocrinologue Mohamed Belgana vient de publier un ouvrage sur Le diabète et le Ramadan. Il met l’accent sur les conséquences dues au jeûne des diabétiques, soulignant que les patients peuvent jeûner si leur état de santé est stable et à condition de respecter scrupuleusement les heures de prises des médicaments et de consulter régulièrement un spécialiste. Il faut aussi garder à l’esprit qu’après l’abstinence dans la journée, l’alimentation nocturne est beaucoup plus riche qu’habituellement en sucre et en graisses, et pauvre en fibres, ce qui expliquent les fréquentes hyperglycémies qui peuvent aboutir des complications graves du diabète. D’ailleurs, pour l’endocrinologue, les personnes atteintes du diabète de type 1 ne sont pas tenus de jeûner, car ils doivent s’injecter de l’insuline deux à trois fois par jour. Sinon ils s’exposent à des complications, notamment l’insuffisance rénale, le coma diabétique ou encore l’augmentation du taux de glycémie.
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En Irak. Intoxication alimentaire dans un camp de réfugiés
Près de 750 personnes ont été touchées par une intoxication alimentaire dans un camp de déplacés, près de Mossoul. Plus de 200 personnes sur les centaines intoxiquées dans ce camp qui héberge près de 6 300 personnes, ont dû être hospitalisées.
À Genève, dans un premier temps, un porte-parole du Haut-commissariat aux réfugiés a fait état du décès d’un enfant. Une information démentie dans la soirée par le HCR qui affirme finalement qu’il n’y a pas eu de décès. Même son de cloche du directeur général du Ministère de la Santé à Erbil… Il a fait savoir que « des personnes dans un mauvais état se sont rendues dans les hôpitaux, y compris un enfant qui s’était évanoui et avait été déclaré mort par erreur ». Cette intoxication alimentaire massive aurait été causée par des produits avariés, distribués par une ONG, pour le repas de rupture du jeûne du ramadan.
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Ebola : le coup de pouce de la Chine à la République Démocratique du Congo.
La Chine vient en effet de financer l’acquisition du matériel de lutte contre le virus à Ebola en RDC. Deux accords de coopération ont été signés hier à Kinshasa. Le premier porte sur un don de 200 000 dollars au Ministère de la Santé pour l’acquisition du matériel médical de lutte contre Ebola. Le second porte sur la fourniture de matériel informatique destiné au Ministère des Affaires étrangères.
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Enfin. Y a-t-il un pilote chez Uber ?
Séisme chez l’un des acteurs emblématiques de la révolution des transports. Travis Kalanick n’est plus le directeur général de la société Uber. La raison officielle? Kalanick évoque son besoin de prendre du temps pour se remettre de la disparition de sa mère, morte dans un accident de bateau. Mais plus vraisemblablement, le DG d’Uber a été écarté par le conseil d’administration : sa réputation de dirigeant autoritaire aurait entaché l’image de l’entreprise. Le groupe fait face à des renvois et des démissions en série depuis plusieurs mois. Lundi, c’était le bras droit du PDG Emil Michael, qui a démissionné. Il est accusé d’avoir personnellement encouragé des pratiques déplacées et brutales. Ces mises à l’écart correspondent aux recommandations adoptées à l’unanimité par le conseil d’administration de Uber, dimanche dernier. Ce document préconise la mise en place de davantage d’instruments de contrôle des dépenses, des ressources humaines et du comportement des cadres dirigeants. Ces recommandations appellent aussi à la nomination d’administrateurs indépendants au sein du conseil. Toujours selon ces recommandations, toute liaison entre des cadres et leurs subordonné(e)s devrait être prohibée et l’entreprise devrait également établir des directives plus strictes au sujet de la consommation… de drogues et d’alcool. Sans doute un minimum pour éviter à Uber la sortie de route.
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