COP22 : monter et financer des projets verts… une nécessité pour l’Afrique
C’est sans doute le dossier le plus épineux des négociations et le principal cheval de bataille des pays africains : la « finance climat », autrement dit l’argent consacré par les pays les plus développés à financer la lutte contre le réchauffement climatique dans le monde. Les pays du Nord ont promis de mettre sur la table 100 milliards de dollars par an à compter de 2020. Mais les pays africains veulent des garanties sur la façon dont sera utilisé cet argent. Ils veulent s’assurer que l’argent mis sur la table ne servira pas seulement à financer les énergies renouvelables. Mais aussi à aider les pays les plus vulnérables, dont beaucoup se trouvent en Afrique, à s’adapter aux conséquences du réchauffement climatique : par exemple en développant de nouveaux modèles agricoles pour faire face aux nouvelles sécheresses. C’est ce qu’on appelle l’adaptation et pour le moment seuls 20% des financements y sont consacrés.
///////////////////
Les pays africains veulent aussi voir simplifier les règles d’accès à ces financements.
Par manque d’habitude et de savoir-faire, la plupart des pays d’Afrique ont du mal à monter des projets qui répondent aux critères internationaux. Ils veulent donc qu’on les aide, qu’on les forme et vite car 2020 c’est bientôt. L’Afrique craint de ne pas être assez aguerrie pour décrocher des financements, et ne veut pas voir d’autres pays, plus avancés comme l’Inde, rafler toute la mise. C’est ce qui c’était produit après le protocole de Kyoto : sur les investissements Nord-Sud promis à l’époque, seuls 5% avaient profité à l’Afrique. Un scénario que les négociateurs du continent ne veulent pas voir se répéter.
///////////////////
Siemens et PEPS&NST signent un protocole d’accord pour produire de l’électricité verte à partir de déchets au Maroc.
Le protocole d’entente permettra une coopération technique et commerciale, afin de promouvoir la production d’électricité à partir de déchets, avec zéro émission de gaz à effet de serre. Une initiative qui vise à répondre aux attentes du Plan National des Déchets Ménagers, qui fixe un objectif de 20% de déchets recyclés et valorisés d’ici 2022. Cette entente exclusive s’appuie sur l’utilisation du procédé SMO (Solaire Micro-Ondes) : une solution industrielle de transformation des déchets solides en productible hautement valorisable, et notamment en électricité, dont PEPS détient la licence exclusive en Afrique et au Moyen-Orient. Dans le cadre d’un partenariat avec la Région Marrakech-Safi et le Cluster Solaire de MASEN, un site pilote d’exploitation est déjà déployé par PEPS avec le support de la région et construit dans la commune de Ras El Ain. Un site pilote qui a été officiellement inauguré le 8 novembre dernier à l’occasion de la COP22. Par ailleurs, ce projet permettra également d’atteindre les objectifs fixés par le Roi, en vue de produire 52% d’électricité à partir d’énergies renouvelables en 2030.
///////////////////
En Nouvelle Zélande : les touristes évacués après de fortes répliques
Plusieurs centaines de touristes et d’habitants ont été évacués d’une petite ville néo-zélandaise de l’île du Sud, aujourd’hui. De fortes répliques ont en fait succédé au séisme de magnitude 7,8 qui a fait deux morts le weekend denier.
Sur place, les opérations de secours sont à pied d’œuvre. Certaines rues de la capitale Wellington ont été interdites et plusieurs bâtiments ont été évacués, de crainte que, fragilisés, ils ne s’effondrent en raison des répliques.
Aussi, la ville de Kaikoura, connue comme base d’observation des baleines à 150 km au nord-est de Christchurch, demeure isolée du reste du pays à cause des glissements de terrain qui ont coupé les routes. Quatre hélicoptères des forces de défense sont arrivés dans la ville ce matin et deux bâtiments de la marine se dirigeaient vers la zone pour acheminer des fournitures et participer aux évacuations.
400 des 1200 touristes bloqués à Kaikoura ont été d’ores et déjà évacués par hélicoptère mardi. Parmi eux figurent 12 blessés.
///////////////////
Après Google, Apple développerait des lunettes de réalité augmentée
Dans la Silicon Valley, l’échec des uns ne décourage pas les autres… Alors que le très médiatique projet Google Glass est mort, la marque à la pomme travaillerait au développement d’un produit similaire, mais davantage tourné vers la réalité augmentée. Pour l’heure, ce produit n’en serait qu’à ses débuts. Les ingénieurs d’Apple seraient en « phase d’exploration » pour reprendre les termes de Bloomberg qui révèle l’information. L’appareil se connecterait, à priori grâce, à une connexion sans fil à l’iPhone et afficherait des images et d’autres informations pertinentes dans le champ de vision de l’utilisateur… Ces lunettes pourraient aussi offrir des fonctions de réalité augmentée. Si ce type de produit vous intéresse, il va vous falloir être patient car s’il devait sortir des labos d’Apple, ce ne serait pas avant 2018.
Poster un Commentaire