La situation administrative et financière des infirmiers enfin réglée
Le porte-parole du Gouvernement, Mustapha El Khalfi, s’est exprimé à l’issue du Conseil du gouvernement. Il a indiqué que le projet de décret, présenté par le Ministre de la Santé Houcine El Ouardi, a un objectif : le recrutement des diplômés des nouveaux instituts, titulaires de licences en études paramédicales, et les classer dans des grades conformément à leurs diplômes. Le projet de décret aspire aussi à reconnaître l’équivalence administrative pour régulariser la situation administrative des fonctionnaires infirmiers, diplômés des instituts de formation aux carrières de santé et titulaires de diplômes nationaux. Ça doit aussi permettre au reste des diplômés nationaux et titulaires de diplômes similaires d’accéder aux différents grades de ce corps.
Le projet de décret concerne quelque 12 000 infirmiers avec un coût global estimé à 250 millions de dirhams sur deux ans.
C’est la journée mondiale du lymphome
C’est un cancer méconnu, mais de plus en plus répandu. Il s’agit d’une forme de cancer du sang, qui peut survenir à tout âge, et peut toucher tout le monde. Depuis plus de vingt ans, le nombre de nouveaux cas de lymphomes a presque doublé, principalement dans les pays développés. La maladie touche environ nouveaux cas par 100 habitants par an, à l’échelle internationale. Appelé aussi cancer des ganglions, le lymphome, qui est le plus souvent détecté fortuitement, est actuellement le 5ème cancer le plus fréquent, et le 1er cancer chez les adolescents et les jeunes adultes, dont les causes demeurent inconnues.
L’objectif de cette journée mondiale est donc de la faire connaître auprès du grand public. Aussi, la Société marocaine d’hématologie SMH organise, comme tous les ans, une journée pour réunir les hématologistes marocains afin d’échanger sur les progrès réalisés en matière de diagnostic, de bilan d’extension, de pronostic, de suivi et de choix thérapeutiques pour les différentes formes de lymphome.
Automobile : l’hybride veut sa place
Alors que le salon de Francfort accueille en ce moment toutes les nouveautés automobiles, les constructeurs se sont mis à l’heure électrique. Plus un seul grand constructeur ne fait l’économie d’un modèle zéro émission sur son stand. Volkswagen annonce vouloir réaliser un quart de ses ventes et profits autour d’une trentaine de modèles électriques dès 2025.
BMW lèvera le voile, à Francfort, sur le concept d’une Mini électrique, prévue au catalogue pour 2019. Et Daimler celui d’une Smart du futur. Le groupe allemand investit actuellement un demi-milliard d’euros dans une deuxième usine de batteries lithium-ion en Allemagne. Avec l’objectif d’alimenter les dix modèles 100 % électriques que Mercedes compte commercialiser d’ici le milieu de la prochaine décennie.
Le principe de l’hybride léger est d’équiper un moteur thermique classique d’un puissant alternateur-démarreur qui l’épaule ponctuellement, gains de consommation de carburant à l’appui. Il s’agit d’une technologie « en plein boom », une solution qui tombe à pic en période de « dieselgate », le scandale des moteurs truqués. Et l’électrification constitue l’un des moyens les plus efficaces de réduire consommation et émissions, comme le prouve le succès du japonais Toyota qui, 20 ans après avoir lancé sa première P, revendique plus de 10 millions d’hybrides (essence-électricité) vendues en cumul.
Et en la matière, la Chine aussi veut passer à la vitesse supérieure
La Chine, représente le premier marché automobile mondial (avec 28 millions de véhicules vendus l’an dernier). Le ministère chinois de l’Industrie et des Technologies de l’information annonce avoir « entamé des recherches » sur l’interdiction des voitures polluantes. Un premier quota de « voitures propres » pourrait être imposé aux constructeurs dès l’an prochain.
La sonde Cassini tire sa révérence
C’est l’ultime compte à rebours. Ce vendredi marque la fin d’une des missions spatiales les plus emblématiques et parmi les plus riches en résultats. Après 8 milliards de kilomètres parcourus, un demi-million de photos et 4 000 articles scientifiques, Cassini va pénétrer dans l’atmosphère de Saturne et s’y pulvériser, une sorte de suicide spatiale. La fin d’une mission de 20 ans. Cassini arrive au bout de ses réserves de carburant et on ne veut pas qu’elle s’écrase sur une des lunes de la planète aux anneaux. Il s’agit d’éviter tout risque de contamination, car la sonde nous a appris que certaines de ces lunes pourraient être habitables.
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