En Équateur, le bilan du séisme s’alourdit
Des miraculés continuent d‘être sortis des décombres du séisme qui a frappé l’Équateur. Le bilan provisoire du tremblement de terre de samedi atteint désormais 413 victimes.
L‘épicentre du tremblement de terre a eu lieu à Pedernales : la station balnéaire du Pacifique est en grande partie détruite, mais les images des blessés tirés vivants des décombres continuent d’alimenter les espoirs des familles à la recherche de leurs parents portés disparus. Selon la Croix-Rouge espagnole, 100 mille personnes ont encore besoin d’assistance.
Le président équatorien Rafael Correa estime que des années et des milliards de dollars seront nécessaires à la reconstruction.
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Une découverte relance le débat sur la datation de la bible
Dans les ruines du fort d’Arad dans le désert du Neguev, des archéologues ont trouvé des tessons de poteries sur lesquels figuraient des inscriptions. Elles dataient de 600 ans avant notre ère. Il ne s’agissait pas de textes bibliques mais de simples commandes dont les archéologues ont cherché à identifier les auteurs.
Les textes ont été scannés et numérisés avant d‘être analysés au moyen d’un algorithme. C’est la 1ère fois qu’une telle technologie a été employée pour reconstruire des écritures manuscrites de plus de 2500 ans.
« Nous avons vérifié le nombre d’auteurs différents sur 16 inscriptions d’Arad et nous avons découvert 6 écritures différentes et que toute la chaîne de commandement savait écrire dans le royaume de Juda jusqu’au plus petit grade » indique Israel Finkelstein, professeur d’archéologie à l’université de Tel Aviv.
Les scientifiques expliquent ainsi qu’il y avait une sorte de système d‘éducation et que les gens étaient beaucoup plus alphabétisés qu’on aurait pu le penser avant. Pour les archéologues, cette découverte se répercute sur d’autres questions plus vastes comme l’écriture des textes bibliques. En résumé, un si haut niveau d’alphabétisation pourrait laisser supposer que certains textes bibliques ont été rédigés au moment des faits, en tout cas avant la date-clé de la destruction du temple de Jérusalem en 586 av. J.-C.
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Découverte en Bosnie d’une sphère mystérieuse
C’est dans une forêt de Bosnie-Herzégovine que l‘étrange roche a été découverte il y a un mois. Semir Osmanagic, un archéologue bosniaque a repéré cette sphère géante à moitié enterrée.
Selon des estimations préliminaires, la pierre pèserait environ 30 tonnes et mesurerait entre 1,2 et 1,5 mètres de diamètre. Les matériaux n’ont pas encore été analysés. Mais, les couleurs brunes et rouges laissent penser qu’elle contient une très forte quantité de fer.
En tout cas, son origine fait débat dans le monde scientifique. S’il s’avère que cette pierre géante a bien été sculptée par des mains humaines, ce serait la plus grande boule de pierre fabriquée par l’homme. Elle serait aussi deux fois plus lourde que celles découvertes dans les années 30 au Costa Rica, la majorité d’entre elles ont été réalisées en taillant des blocs de gabbros, une roche magmatique.
De nombreux experts estiment qu’il s’agit d’une formation naturelle. Elle pourrait être le résultat d’une concrétion, c’est-à-dire quand une masse de roche compacte est formée par la précipitation naturelle de ciment minéral, dans les espaces entre les grains de sédiments. Le résultat est généralement de forme sphérique.
De leur côté, les experts de la Société géologique assurent que la forme ronde de la roche pourrait provenir d’une érosion sphéroïdale. Elle affecte le substrat rocheux et conduit à la formation de couches de roches sphériques.
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