Inauguration des urgences du Centre hospitalier régional, Moulay Youssef, à Casablanca
Après huit mois de travaux de restauration, le ministre de la Santé, El Houssaine Louardi, a inauguré, hier à Casablanca, le nouveau service des urgences du Centre hospitalier régional Moulay Youssef, qui relève de la préfecture des arrondissements de Casablanca-Anfa. Cette mise à niveau, qui s’inscrit dans le cadre du Plan national des urgences médicales, a nécessité un investissement de plus de deux millions de dirhams, réparti entre le ministère de la Santé et l’Initiative nationale pour le développement humain.
Les urgences se composent principalement de trois salles d’examen médical, d’une salle de contrôle médicale, de deux salles de soins infirmiers, d’une salle dédiée au traitement des traumatismes, d’une unité consacrée aux femmes et enfants victimes de violence, ainsi que d’une pharmacie et d’autres services. Les services de réanimation ont aussi été rénovés. Ils possèdent désormais des équipements obéissant aux standards internationaux.
On s’intéresse à la lutte contre la toxicomanie chez les jeunes
Cette lutte doit être essentiellement basée sur la sensibilisation. C’est ce qu’a affirmé hier à Rabat, le ministre de la Jeunesse et des sports, Rachid Talbi Alami. Répondant à une question orale à la Chambre des représentants, le ministre a affirmé que le rôle de son département est axé, en premier lieu, sur la sensibilisation, qui consiste orienter les jeunes, les aider à qu’ils prennent conscience des risques de la toxicomanie et des autres pratiques dangereuses pour la santé. Il a ajouté que le ministère est en train d’élaborer des programmes de sensibilisation, avec conférences et colloques notamment. LE ministre a également indiqué que la lutte contre ce fléau implique la synergie de l’ensemble des acteurs, y compris la famille, l’école, les médias, les départements gouvernementaux, les associations et la société civile.
Une nouvelle thérapie sur mesure pour des leucémies
C’est une nouvelle piste thérapeutique pour la Leucémie lymphoïde chronique, la plus fréquente chez l’adulte. Dans une étude préliminaire incluant 24 patients avec une de ces leucémies résistantes aux traitements habituelles, une immunothérapie par cellules CAR-T a induit une régression des tumeurs ganglionnaires dans 70% des cas. Cette approche consiste à traiter un malade avec ses propres lymphocytes T, modifiés génétiquement, pour s’attaquer à une protéine de surface des cellules cancéreuses. Cette thérapie a déjà obtenu des résultats spectaculaires. Elle reste toutefois responsable d’effets indésirables aigus sévères.
Aux Etats-Unis. La première greffe des deux mains chez un enfant.
Le premier bilan de cette greffe, qui avait requis il y a deux ans quarante médecins et une intervention de dix heures aux Etats-Unis, a été publié hier. Après des mois de thérapie et de soutien psychologique, ce jeune Américain de 10 ans aujourd’hui, a traversé des moments difficiles pendant les 18 premiers mois, dont des traitements agressifs contre de nombreux rejets des greffes et de longs efforts pour l’aider à apprendre à se servir de ses nouvelles mains, écrivent les auteurs du rapport médical. Dix-huit mois après la greffe, l’enfant est plus indépendant et continue à faire des progrès pour se servir de ses mains avec l’aide de thérapeutes et un soutien psychosocial.
Amputé des mains et des pieds dans sa petite enfance à la suite d’une grave infection, l’enfant avait déjà dû subir une greffe de rein, il y a plusieurs années et prenait déjà des médicaments anti-rejet. Dans les jours qui ont suivi la greffe des mains, il a pu bouger ses doigts. Grâce à la repousse des nerfs, l’enfant a pu, six mois après, contracter les muscles des mains et sentir au toucher. C’est alors qu’il a pu se nourrir seul et saisir un stylo pour écrire. Huit mois plus tard, il pouvait utiliser des ciseaux et des crayons. Un an après la greffe, il a pu saisir une batte de baseball à deux mains. Les médecins se réjouissent de ce succès.
En Suisse. Un couple momifié retrouvé 75 ans après sa mort.
Un homme, une femme, unis dans la mort sans avoir été enterrés depuis près de 75 ans. La découverte macabre des deux corps momifiés a été faite dans les Alpes suisses, précisément dans le massif des Diablerets. C’est par hasard qu’un employé d’une station de ski proche est passé jeudi dernier sur les lieux du drame si longtemps oublié, à environ 2 900 mètres d’altitude. L’homme et la femme, congelés l’un à côté de l’autre, portaient des vêtements et des chaussures toujours préservés. Des sacs à dos, et même un livre, se trouvaient encore près des corps.
Les dépouilles ont été transportées par la police du canton du Valais en hélicoptère. Une autopsie et des prélèvements ADN ont été effectués et le mystérieux couple a été identifié, près de 75 ans après le décès : ils s’appelaient Marcelin et Francine, disparus le 15 août 1942 sur le chemin de l’alpage où ils avaient leur bétail. Ces deux personnes auront désormais leur sépulture.
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