Un nouveau centre régional d’oncologie sera construit à Oujda
C’est la Princesse Lalla Salma, présidente de la Fondation Lalla Salma–Prévention et traitement des cancers, qui a procédé, hier, à la pose de la première pierre. La mission de ce centre d’oncologie : prendre en charge des patients atteints de cancer dans la région de l’Oriental, il sera d’ailleurs intégré au CHU Mohammed VI d’Oujda et pourra accueillir plus de 2000 nouveaux patients par an. En plus d’une administration et des services généraux, le centre sera composé d’un département de radiothérapie et d’un département d’oncologie médicale, d’oncologie pédiatrique et d’hématologie adulte d’une capacité de 50 lits. Il comprend également un département de chirurgie doté d’un bloc opératoire de 4 salles d’opérations, d’une unité de réanimation de 10 lits et d’une unité de greffe de 4 lits, un hôpital de jour de 15 fauteuils pour adultes et 5 pour enfants, une unité de consultation externe de 10 salles de consultation, et 2 salles de soins, ainsi qu’un département de radiologie avec scanner et IRM.
Ce nouveau centre sera construit sur une superficie de 13 000 m3 sur une période d’environ 30 mois.
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En Jordanie. L’énergie solaire pour redonner du baume au cœur des réfugiés
À Azraq, situé en plein désert à une centaine de km à l’est d’Amman, le mercure peut atteindre les 50 degrés Celsius en été, et tomber très bas en hiver. Ainsi, la centrale solaire inaugurée, cette semaine, par le Haut commissariat de l’ONU aux réfugiés va redonner un semblant de vie normale à ces réfugiés. Cette centrale solaire a coûté 9 millions de dollars. Avec une capacité de 2 mégawatts, elle doit dans un premier temps alimenter une bonne partie de la population du camp, soit 20 000 des quelque 35 000 réfugiés, privés depuis deux ans et demi de courant électrique. Plus tard, le courant sera fourni au reste des habitants du camp d’Azraq, quand la capacité de la centrale sera portée à 5 mégawatts. Pour cela, des centaines de panneaux solaires ont été installés de part et d’autre de l’axe principal du camp.
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Au Canada. Des mesures fédérales pour taxer la pollution dès l’an prochain
Le gouvernement canadien a annoncé, hier, la mise en place sur deux ans, d’un cadre fédéral pour taxer les émissions de gaz à effet de serre, c’est un moyen pour renforcer les mesures déjà prises individuellement par les provinces, comme l’Alberta, la Colombie-Britannique, le Québec et l’Ontario, qui réunissent 80% de la population canadienne. Ces provinces ont déjà leurs propres systèmes de taxe carbone ou de marché d’échange et de plafonnement des émissions de gaz à effet de serre. Mais ceux-ci pourraient être renforcés par les nouvelles mesures fédérales s’ils ne satisfont pas les critères définis par le gouvernement Trudeau. Les nouvelles mesures fédérales visent particulièrement certaines provinces canadiennes qui n’ont pas encore de mesures en place pour lutter contre le changement climatique. En fait, si une province ne prend pas de mesures d’ici 2018, la solution fédérale « sera mise en place ».
En retour, le gouvernement s’est engagé à investir plusieurs milliards de dollars pour encourager la transition du Canada vers des sources d’énergie moins polluantes. Il promet aussi que l’argent généré par ces taxes « reviendra aux provinces où elles ont été récoltées ».
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Vingt cas d’Ebola confirmés ou suspectés en RDC, selon l’OMS
L’Organisation Mondiale de la Santé a fait état hier de deux cas confirmés de contamination par le virus Ebola, en République Démocratique du Congo, et de 18 infections possibles.
Sur ces 20 personnes, trois sont mortes, précise l’OMS dans une mise à jour de son premier point sur la question effectuée la semaine dernière.
Le risque d’une contamination au niveau national est élevé, mais les cas ayant été détectés dans une zone reculée, la mise en place logistique d’une campagne de vaccination expérimentale est « très difficile », a fait savoir l’OMS.
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Et à ce propos, une avancée prometteuse contre Ebola
À ce jour, il n’y a pas encore de vaccin ou de traitement commercialisé pour prévenir ou traiter cette infection au taux de mortalité élevé. Des chercheurs ont découvert un anticorps qui neutralise les trois principales souches du virus Ebola, en analysant le sang d’un survivant de la dernière épidémie en Afrique de l’Ouest. Cette découverte, publiée hier dans la revue américaine Cell, pourrait ouvrir la voie au premier vaccin et antiviral doté d’une efficacité étendue.
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