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Actualité sciences et santé du 21 juin 2016


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Code de la mutualité : le gouvernement demande le report du vote des députés

L’examen du projet de loi 109-12 portant code de la mutualité était pourtant programmé hier à la chambre des représentants. Mais le gouvernement a demandé le report du vote, pour des raisons qui n’ont pas été dévoilées.

Pour rappel le projet de loi prévoit que ce code de la mutualité donne la possibilité aux mutuelles de fournir des prestations médicales. Ce qui avait provoqué une vive polémique entre certaines mutuelles, soutenues par les centrales syndicales, et des représentants des médecins et pharmaciens du secteur privé, épaulés par une partie de la majorité.

Ces derniers affirment que la loi interdit aux organismes de prévoyance de gérer et de fournir des prestations médicales aux adhérents. De leur côté, les mutuelles rétorquent que les patients doivent avoir le choix. Et que le Conseil économique social et environnemental les a encouragées à investir dans les activités sanitaires.

Le report du vote pourrait témoigner ainsi qu’aucun consensus n’a été trouvé sur ce dossier.

 

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Etude de satisfaction : le Ramed peut mieux faire

Dans le cadre du projet réseau 31, l’ONG Cefa a réalisé une étude sur le fonctionnement des établissements de soins de santé de base et sur la qualité des services d’hospitalisation et de consultation externe. Les résultats de cette enquête qui concernait les ramédistes à Tadla-Azilal, Salé et Errachidia, ont été dévoilés samedi soir à Rabat.

Il en ressort que sur plus 5000 personnes interrogées, 7.45% seulement se disent satisfaites du Ramed. 9.8% se disent insatisfaites, tandis que 2% s’est déclarée très insatisfaites. Seule la ville de Rabat fait exception, avec un taux de satisfaction de plus de 62% chez les bénéficiaires du régime.

Les personnes interrogées évoquent l’obligation de recourir à des pots de vin pour s’approvisionner en médicaments ou aux urgences pour être hospitalisées. L’enquête révèle ainsi que certains médecins demandent une contrepartie pour les médicaments, bien qu’ils ne soient pas censés être vendus.

Par ailleurs, les sondés ont indiqué faire face à des hôpitaux de quartiers encombrés. Un seul médecin traitant entre 100 et 120 patients par jour, ramédistes ou non.

 

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Epidémie de fièvre jaune déclarée en République Démocratique du Congo

La RDC est désormais en situation d’épidémie de fièvre jaune après une annonce officielle du ministre de la Santé hier. 3 provinces confirmées sont touchées, dont Kinshasa, la capitale. Le gouvernement fait état de 67 cas confirmés, dont 5 décès. Mais selon le dernier bulletin de l’OMS, des cas suspects – près d’un millier avec une centaine de décès associés – ont été recensés dans pas moins de cinq provinces. Les vérifications se poursuivent dans des laboratoires étrangers.

L’un des points d’origine de cette épidémie est l’Angola. Le pays connait une flambée de cas depuis décembre 2015. Du jamais vu depuis 30 ans. Selon l’Organisation Mondiale de la Santé, le système national de surveillance prête une attention particulière aux réfugiés congolais refoulés par l’Angola. Avant même que l’épidémie ne soit déclarée officiellement, le gouvernement congolais avait commandé quelque 2 millions de doses de vaccins ; vaccination effectuée en priorité au Kongo Central et à Kinshasa. Pour l’OMS, lutter contre cette épidémie dans une ville comme Kinshasa est un véritable défi. Défi logistique pour toucher les plus de 10 millions d’habitants que compte la capitale. Un défi aussi pour obtenir le vaccin en nombre suffisant. Le vaccin est très demandé mais très peu produit.

 

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Inondations meurtrières dans le nord du Niger

Au Niger, plus de 115 millimètres d’eau sont tombés dans la nuit de jeudi à vendredi 17 juin. Du jamais vu depuis près de 50 ans, selon les villageois ! La zone la plus touchée est le nord désertique du pays, du côté de Bazador et Tasara.

Ces pluies ont causé la mort de trois enfants âgés de 9, 10 et 13 ans, qui se sont noyés. Plus de 8 000 chèvres, moutons, vaches et chameaux ont été emportés par les eaux et des centaines de commerces ont été détruits. Une grande partie du marché, avec ses boutiques où se trouvaient beaucoup de vivres, des céréales, du sucre, a été ensevelie et emportée.

Abdourahmane Moussa, gouverneur de la région, indique que les sinistrés se sont organisés au plus vite, comme ils ont pu, mais que l’ampleur de la catastrophe nécessite désormais une aide humanitaire.


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