Décès suspect à Marrakech : la piste du suicide fait son bout de chemin
La préfecture de police de Marrakech a affirmé que l’hypothèse du suicide n’est pas exclue concernant le décès d’une fille suite à des brûlures. Dans un communiqué, la préfecture de police indique avoir reçu le 10 mars vers minuit, un avis sur le transfert par la protection civile d’une fille souffrant de brûlures graves, d’une zone abandonnée près du boulevard Mohammed VI vers l’hôpital Ibn Tofail. On y apprend que les services sécuritaires ont alors entamé des investigations, sans parvenir à recueillir les déclarations de la victime, qui a succombé à ses brûlures à son arrivée à l’hôpital. L’enquête, appuyée par l’expertise technique, a d’abord permis d’identifier la victime, qui avait subi un traitement pour troubles mentaux et psychiques, selon la police toujours, précisant qu’elle s’était rendue le même soir à Marrakech en provenance de Kénitra, sa ville natale. Ensuite, l’autopsie, l’analyse des empreintes et les échantillons organiques et biologiques relevés sur les lieux, ainsi que les déclarations des témoins, ont confirmé que la victime était seule à l’heure de l’incident et n’a subi aucune agression sexuelle ou violence physique apparente. Selon le communiqué toujours, l’autopsie a montré que la victime a absorbé une grande quantité de médicaments antidépresseurs des heures avant l’incident. Le communiqué conclut que pour la préfecture de police de Marrakech, l’hypothèse du suicide n’est pas exclue. L’enquête se poursuit.
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Les eaux usées, une nouvelle ressource
Il ne faut pas sous-estimer les eaux usées. Mieux recyclées, elles pourraient permettre de créer de l’énergie. C’est ce que révèle les Nations unies à l’occasion, de la Journée mondiale de l’eau, qui avait lieu hier. Il faut savoir que chaque jour dans le monde, 80% des eaux usées sont rejetées sans traitement. Pourtant, cette eau polluée représente un gisement de matières premières encore largement ignoré. Par exemple, selon les experts des Nations unies, près d’un quart de la demande mondiale en phosphore pourrait être satisfaite grâce aux eaux d’égout. Du phosphore qui entre dans la composition des engrais pour l’agriculture ou encore dans nos dentifrices et lessives. Ce n’est pas tout : en récupérant l’énergie chimique contenue dans les substances organiques des eaux usées, on peut créer du biogaz, une énergie renouvelable. Au Japon par exemple, la ville d’Osaka et ses 20 millions d’habitants, produit chaque année 6500 tonnes de carburant biosolide en recyclant ses boues d’épuration. Ces technologies de transformation des eaux usées ont un coût encore trop élevé, pour être mis en œuvre dans les pays en voie de développement. Mais les Nations Unies précisent que des solutions de traitement moins onéreuses existent. À défaut de créer de l’énergie, elles peuvent aussi permettre de réutiliser ces eaux polluées, pour l’irrigation par exemple. Et ainsi diminuer l’utilisation de l’eau potable, de plus en plus précieuse.
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Le curry britannique menacé par le Brexit
Héritage de la colonisation, le curry fait désormais partie intégrante de la gastronomie britannique. Le voilà aujourd’hui menacé de disparition par le Brexit… mais aussi à cause d’une promesse non tenue. En juin, l’association des restaurateurs bangladais avait appelé à voter pour la sortie du pays de l’Union européenne pour une seule et unique raison : on leur avait assuré que s’ils soutenaient le Brexit, il y aurait une importante main d’œuvre en provenance d’Asie du Sud… mais, ce n’est pas le cas. Pour pouvoir rester au Royaume-Uni, un immigré non-européen doit gagner 40 000 euros par an au moins. Or, pour garantir des plats à prix modérés, les restaurants dits “indiens” payent mal. Le secteur a donc recruté des européens venus des pays de l’Est… de la Pologne ou de la Roumanie par exemple. Des employés qu’il a fallu former à une cuisine qui leur est complètement étrangère. Pour ces derniers, ce n’est pas non plus le rêve européen et beaucoup se demandent s’ils doivent rester ou partir tenter leur chance ailleurs. En Grande-Bretagne, les 12 000 restaurants de curry génèrent 5 milliards d’euros de chiffre d’affaires par an. Désormais, deux ferment chaque semaine sous l’effet combiné de la concurrence industrielle, de la hausse des prix des produits alimentaires, et de la pénurie de main d’œuvre bon marché.
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Amazon va racheter un site basé à Dubaï
Amazon.com a conclu un accord de principe pour racheter la totalité du distributeur en ligne basé à Dubaï, Souq.com, à ses actionnaires. Souq.com, qui vend des produits électroniques, des articles de mode et des articles ménagers, est l’un des distributeurs en ligne les plus populaires au Moyen-Orient. Il revendique même la place de numéro un du secteur dans le monde arabe. Jusqu’à présent, on ignore le montant de la transaction et aucune des deux parties n’a commenté ces informations. En tout cas, cet accord devrait permettre à Amazon d’être présent dans la région sans avoir à obtenir notamment l’autorisation des régulateurs de chaque pays, tout en disposant d’un réseau de vendeurs et de fournisseurs.
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Les araignées mangent plus que les humains
On termine sur la toile, avec cette étude menée par des chercheurs suisses et suédois sur les araignées. Ils ont réussi à quantifier ce que l’ensemble des araignées du monde entier mange en un an : jusqu’à 800 millions de tonnes d’insectes ! À titre de comparaison, les humains de toute la planète ingurgitent 400 millions de tonnes de viande et de poisson par an. Voilà qui permet de comprendre le rôle essentiel de ces animaux dans l’équilibre de la biodiversité et finalement les araignées sont un super insecticide naturel.
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