Les palmarès et classements établis par des organisations comme l’Africa Art Market sont réalisés sur la base de plusieurs critères ; le chiffre d’affaires dans les ventes aux enchères de l’année, le prix moyen d’une œuvre sur le premier marché, le nombre d’expositions réalisées dans les musées durant toute la carrière de chaque artiste, le nombre d’expositions dans des galeries privées et le niveau de reconnaissance auprès des critiques d’art.
Sur un trend ascendant l’art africain se développe et se vend de mieux en mieux dans le monde, boosté par les grandes expositions et événements, l’Afrique en Capitale à Rabat, Making Africa au Musée Guggenheim de Bilbao, au Grand Palais à la Villette et aux fondations Vuitton et Cartier à Paris. Parmi les artistes qui occupent ce classement : l’éthiopienne Julie Mehretu, le ghanéen Brahim El Anatsui, le marocain Hassan Hajjaj et ses photographies pop et décalées, les photographes maliens Malick Sidibé et Abdoulaye Konaté, le peintre sénégalais Soly Cissé, et le sculpteur Omar Sow du Sénégal également, plusieurs artistes algériens et sud-africains dont Marlene Dumas, Kentridge, Perneef, Stern et Roger Ballen.
Un exemple souligné par Africa Art Market : une œuvre de l’artiste Sud-Africaine Irma Stern se vendait à 20 000 dollars il y a dix ans, aujourd’hui ses tableaux peuvent se vendre autour de deux millions de dollars. Les ventes atteignent des montants de plus en plus élevés Sotheby’s colle à la tendance avec l’ouverture cette année à Londres, d’un département consacré à l’art contemporain africain.
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