Un mois, jour pour jour, s’est écoulé depuis l’annonce des résultats des élections législatives, et toujours rien à l’horizon… Pas de majorité qui se dessine, et encore moins une ébauche de gouvernement qui se profile, sachant que pour la seule affectation des départements ministériels, et les noms qui y seront désignés, il faut au moins […]
Après 40 ans d’existence, le RNI n’a eu que trois présidents, Ahmed Osman, de 1978 à 2007, Mustapha Mansouri, de 2007 à 2010, Salaheddine Mezouar de 2010 à samedi dernier.
Qu’arrive-t-il à la Koutla? Alors que les personnalités qui l’avaient portée voici plusieurs décennies avancent plutôt bien en âge, elle, pour sa part, vieillit mal, très mal. La Koutla est ce bloc qui avait uni l’Istiqlal à l’UNFP et l’USFP par deux fois dans l’histoire récente du pays, et les deux fois pour lutter contre […]
La semaine dernière, l’universitaire et ex-député USFP Hassan Tarek, en rupture de ban avec la ligne officielle de son parti, a publié une tribune intitulée « Le triomphe du Tahakkoum ».
Elles ont finalement eu lieu et, sans étonnement excessif, c’est le PJD qui rempilera pour un second mandat, ayant remporté la première position avec 125 élus sur 395. De même que sans surprise, le PAM arrive deuxième, avec 102 sièges. Ce qui était imprévu, en revanche, est l’effondrement des autres partis, presque tous, puisque pour […]
Depuis son indépendance, le Maroc a connu une dizaine d’élections législatives. Certaines ont été plus marquantes que d’autres, car les enjeux y étaient plus importants que pour d’autres. Sous le règne du roi Mohammed VI, nous aurons vécu trois scrutins parlementaires, et nous sommes à la veille du quatrième.
Cet été, nous l’avons remarqué, il a fait chaud, très chaud. Mais la température a également grimpé sur la scène politique, à des degrés inédits et jusqu’à il y a peu, inimaginables.
Il existe au Maroc une quarantaine de partis mais, comme dirait Jaques Brel, on ne voyait qu’eux deux… eux, ce sont bien évidemment le PAM et le PJD. Ils dominent la scène politique, ils se livrent une guerre sourde, chacun usant de ses moyens, la charge au canon lourd pour Abdelilah Benkirane et la ruse […]
Le Maroc s’essaie à la démocratie et, ma foi, avec un certain bonheur. Cependant, comme dans toutes les jeunes démocraties balbutiantes et hésitantes, on enregistre ça et là des hiatus. Mais les Marocains apprennent vite. Prenons le cas du PJD, seul parti, il faut le dire, qui ressemble vraiment à un parti.