Le « discours de la servitude volontaire », est le titre d’un célèbre ouvrage d’Etienne de la Boétie, publié vers la seconde moitié du XVIème siècle, où il démontre avec subtilité que la servitude, malgré les apparences, est souvent, une servitude volontaire.
« Cogito ergo sum », « Je pense, donc j’existe », représente la phrase inaugurale de la modernité, et le baptême philosophique du sujet moderne, autoréférentiel et auto-suffisant, d’un sujet ontologiquement autiste et orphelin, orphelin du monde, orphelin de lui-même.
Balance ton porc, voilà un « hashtag » qui fait désormais fureur. Une occasion de dénoncer par un procédé peu orthodoxe, de vrais actes d’agressions d’ordre sexuelles, mais également l’occasion de règlements de comptes, de vengeances et d’éventuelles diffamations.
Au Maroc, entre début 2015 et mi-2016, sur les 820.000 individus présentés devant les juges, 57.000 ont été arrêtés pour vol qualifié, 5000 pour crimes sexuels, et plus de 1000 pour crimes de sang, sans parler de ceux qui courent toujours en liberté.
Qui n’a jamais vécu ce sentiment banal d’enfermement, d’emprisonnement intérieur, qui nous paralyse, nous oblige à rester dans le rang, enfermés dans nos craintes, nos inquiétudes, nos doutes, mais surtout nos certitudes.
Il y a de ces violences que l’on distille tous les jours, à petite dose et à petit feu, comme pour en atténuer la laideur, à nos proches, mais aussi dans la rue, sur internet, dans les parkings, et même dans les mosquées.
Que les gens ne lisent plus, ou peu, voilà un drame devant lequel il serait épouvantable d’abdiquer. Mais que les gens n’écoutent plus, n’entendent plus, voilà de quoi mettre notre humanité en péril.
A 15 km de la ville d’Assilah, non loin du village de Chouahed, se trouve au beau milieu d’une plaine verdoyante un « Cromlech ». Ce nom barbare, désigne dans le jargon des archéologues, un ensemble de « Menhirs », organisés selon un alignement circulaire. Oui, vous l’avez bien entendu, des « Menhirs » au beau milieu du Maroc, les mêmes […]
Nous y voilà, à la fin tant redoutée par beaucoup de l’été et des vacances, du moins pour ceux qui ont eu la chance d’en avoir, annonçant un douloureux retour à la tyrannie de l’asphalte, en ce début du 7ème mois de l’année.