« L’Islam est mort, vive l’Islam »
« Dieu est mort, et nous l’avons tué » disait Nietzsche, grand annonciateur devant l’Éternel du nihilisme post-moderne.
« Dieu est mort, et nous l’avons tué » disait Nietzsche, grand annonciateur devant l’Éternel du nihilisme post-moderne.
Entre un gouverneur de la Banque Centrale, grand techno-libéral devant l’éternel, qui s’étonne avec candeur de voir les banques spéculer, et certains rebelles antisystème qui ne rêvent que de changer de Smartphone et d’accéder un pouvoir d’achat supérieur, faisant penser à la célèbre phrase de Céline qui disait non sans une pointe de méchanceté, qu’un […]
La communauté, la sacralité, et la tradition dont il est ici question, n’est point celle qui précède immédiatement la modernité. Oubliez les tableaux exotiques de Delacroix, les empires, les anciennes « médinas » marchandes, les « madrassas » et autres structures domesticatoires et de génuflexion devant le pouvoir marchand ou sapiential.
Le Maroc se prépare à rejoindre le grand marché du spectacle mondial des signes monétaires, ce Mont Olympe du fétichisme absolu de la marchandise où les petites divinités en cols blancs, communient, tous les jours, dans des orgies spéculatives sans fin, et dont la facture exorbitante est souvent présentée aux peuples.
La jeunesse marocaine est de plus en plus mécontente, déçue, et en colère, et elle ne manque pas de le faire savoir.
Chaque année, à chaque mois de « Ramadan », des phénomènes de lynchage public et de violence collective viennent troubler la sérénité de ce mois sacré, sérénité au demeurant de plus en plus théorique.
L’Arabie Saoudite, l’Égypte, les Emirats Arabes Unis, le Bahreïn, le Yémen et même les Maldives, ont récemment rompu toute relation diplomatique et même économique avec le petit Emirat du Qatar.
Le 23 mai dernier, le président Philippin Rodrigo Duterte, en visite alors à Moscou, a écourté précipitamment sa visite pour revenir au pays, en raison de la situation extrêmement tendue dans le sud du pays, où une rébellion armée ayant fait allégeance à DAESH a pris de plus en plus d’ampleur ces derniers mois.
Le récit de la « tour de Babel » tel que décrit dans l’ancien testament dans le livre de la Genèse, décrit sur un ton mythique et profondément symbolique l’aspect contre-nature et blasphématoire de toute tentative d’uniformiser l’humanité.
À en croire les médias occidentaux et les chiens de garde du système, le spectre du nationalisme et du populisme hante le monde.