Annoncé lors de la visite de SM le Roi Mohammed VI à Abuja au Nigéria, l’ambitieux projet de construction d’un gazoduc entre le Maroc et le Nigéria, qui consiste en une importante extension d’un gazoduc déjà existant qui part du Nigéria et qui s’arrête au Ghana, est par bien des aspects révolutionnaire.
Le boycott vendredi dernier de la Mosquée « Youssef Ibn Tachefine » à Fès par des militants islamistes proches ou affiliés au PJD est loin d’être un événement anodin ou un simple fait divers. C’est avant tout la souveraineté religieuse de notre pays qui a été remise en cause.
La région Sahélo-Saharienne fait face depuis une dizaine d’années à une vague de radicalisation religieuse et de criminalité sous couvert de djihadisme, largement aggravée par l’intervention occidentale en Lybie.
La victoire de Donald Trump aux élections présidentielles américaines a été présentée par les médias mainstream et autres idiots utiles du mondialisme comme un tremblement de terre politique, comme une grande catastrophe, comme une défaite de la démocratie.
La dette souveraine marocaine est-elle soutenable ? La question n’arrête pas d’être soulever ici et là, dans les médias, dans la presse écrite, sur les forums, et même dans les cafés, tout le monde s’improvise « expert en macroéconomie ».
Le discours de SM le Roi adressé au sommet Arabe au mois de juillet, s’inscrivait dans la continuité de celui prononcé à Riyad quelque mois auparavant, et qui avait donné « un ton nouveau », aussi bien à la diplomatie marocaine qu’à la politique intérieure. Un ton « souverainiste ».
Après être passé sous les « fourches caudines » du FMI et de la BM durant les années 1980 avec le tristement célèbre Plan d’Ajustement Structurel (PAS), le Maroc ne vient de reprendre le chemin de l’austérité et du démantèlement des acquis sociaux.