Au Japon, dans les montagnes près de Kyoto, Nicolas Ghesquière, directeur artistique, a choisi pour Vuitton le cadre du musée Miho à l’architecture signée Ming Pei, l’auteur de la Pyramide du Louvre.
Ambitieux, l’espace se donne pour mission de retracer l’histoire du Maroc de la préhistoire à l’ère islamique. Une plongée dans un passé plurimillénaire et plusieurs civilisations.
Entre simplicité raffinée et détails couture, elles se réinventent cette saison dans une forme épurée, avec de la dentelle par petites touches, des guipures, et beaucoup de dos nus.
La table marocaine Jouhara de l’établissement sera désormais pilotée par une femme, le chef Nezha Alaoui Mdaghri qui axe sa démarche sur les grands classiques de la tradition du Royaume.
On constate dans les médias, réseaux sociaux et campagnes de communication, un retour timide à une imagerie plus naturelle, plus authentique et moins saturée de perfection photoshop.
Le Japon est une terre confrontée à des défis très spécifiques : petit archipel (364 000 Km2), grande population (126 millions d’habitants), séismes et typhons.
Tout juste publiée et titrée « les Champions du Luxe 2017 », l’étude du cabinet Deloitte démontrent que les entreprises et maisons de luxe du Top 100 mondial réalisent un chiffre d’affaires annuel de 212 milliards de dollars.
Une 4ème édition ambitieuse, avec pour stratégie : devenir à terme un rendez-vous mondial à l’instar des semaines de la mode de Paris, New York, Londres et Milan.