Direction les États-Unis à présent pour cette information relayée notamment par le quotidien français Libération. Le Ministère américain de la Santé annonçait en mars une baisse de la mortalité infantile aux États-Unis. Mais à y regarder de plus près, si l’on en croit l’étude «Trends in Differences in US Mortality Rates Between Black and White Infants», la réalité semble bien plus complexe. Interpellée par les chiffres qui accompagnent l’étude du gouvernement, l’Association américaine de pédiatrie décide de mener une contre-expertise.
Elle n’imagine pas encore que ces résultats vont se révéler accablants. Certes, de 2005 à 2012, le taux de mortalité infantile chez les nourrissons noirs a baissé, passant de 14,3 à 11,6 pour 1 000 naissances avant de se stabiliser à 11,7 en 2015. Mais il reste deux fois plus élevé que chez les enfants blancs dont le taux «plafonne» à 4,8 pour 1 000 naissances de 2005 à 2015. En clair, un bébé né aux États-Unis est deux fois plus en danger dans une famille noire que dans une famille blanche.
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