Hier encore, le Washington Post publiait un article faisant référence à l’attentat de Bagdad qui a fait plus de 200 morts dimanche dernier, mettant en exergue l’indifférence manifeste de ces attentats en Irak… le journal a écrit d’ailleurs que « la pire attaque du groupe Daesh, est celle qui probablement intéresse moins le monde ».
Alors coûte que coûte les optimistes affirmeront qu’il faut continuer à croire en un monde meilleur. Certes, mais avons-nous toujours à l’esprit ce qu’il se passe actuellement au Rwanda, au Soudan, en Syrie, aux portes de l’Europe… et ailleurs aussi?
Bien sûr, le passé n’a pas été tout rose non plus. Mais s’il a un avantage, ce serait d’en tirer des leçons pour ne pas reproduire certaines erreurs. En principe du moins. Car aujourd’hui encore, un enfant meurt, dans le monde, chaque minute d’une mort non naturelle, de la famine ou de la violence. Aujourd’hui encore, des assassins tuent des gens qu’ils ne connaissent pas, parce que gagnés par la haine, comme si l’Histoire se poursuivait. L’Histoire est-elle d’ailleurs amenée à se répéter ?
Le philosophe André Glucksmann disait que le mal est profondément ancré dans l’homme, il est indifférent à l’Histoire. En tout cas, s’il paraît difficile de lutter contre le mal aujourd’hui, lutter contre l’indifférence au mal paraît tout aussi essentiel.
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