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Pour Aziz Boucetta, « les maux » de notre politique se trouvent ailleurs que dans le mode de scrutin


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Selon le quotidien, le mode de scrutin actuel est critiqué par certains acteurs politiques, car il ne permet pas de dégager une majorité claire.

Les avis sont mitigés sur le changement de ce système. Le Maroc a opté en 2002 pour le mode de scrutin proportionnel plurinominal. Il s’agit d’un système favorable aux petites formations politiques et qui consacre l’émiettement au sein de l’institution législative.

Actuellement, précise le journal, quelque douze partis politiques sont représentés à la Chambre basse, dont deux n’ont obtenu qu’un seul siège chacun. Seul le relèvement du seuil électoral permet de limiter la balkanisation au sein du Parlement sans pour autant changer le mode de scrutin. Un débat national s’impose autour de cette question, ajoute la publication. Un débat que nous ouvrons justement avec nos chroniqueurs ce matin.


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