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Bac en poche… Et maintenant?


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Invités : Lahcen Daoudi, Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de la Formation des Cadres, Abdelhak Moutawakkil, Président de l’Association Marocaine des Etablissements Supérieurs Privés des Métiers de l’Entreprise, Amine Bensaid, Président de l’Université Mundiapolis, Amina Reffas, Chercheuse spécialisée en éducation et Abdelmoujib Mrabet, Chef du projet d’amélioration du système d’orientation scolaire et professionnelle au Ministère de l’éducation nationale et de la formation professionnelle

C’est une période d’angoisse et d’anxiété pour les bacheliers et leurs parents, et pour cause. Après les examens, l’attente des résultats se fait des plus stressantes et avec elle la grande question : Et maintenant ?

Car pour ceux qui décrocheront le précieux sésame cette année, il sera question de l’étape d’après, soit celle des études supérieures, le dernier tremplin vers le marché du travail. Un tremplin choisi par certains, un peu imposé pour d’autres puisque le dernier mot revient aux moyennes des uns et des autres.

Grandes écoles? Écoles privées ou Universités publiques ? Le choix n’est pas toujours facile à faire et les critères selon lesquels le choix est fait sont loin d’être anodins. Les moyennes obtenues par les étudiants sont déterminantes dans le choix d’après, mais un autre facteur l’est sans doute encore plus, le financement des études.

Si les écoles privées sont de plus en plus chères, elles ont le mérite d’offrir des formations ciblées préparant au mieux à la réalité du marché du travail et de ses exigences. Et si les universités publiques ont l’avantage de l’accessibilité au plus grand nombre, elles ont cela de particulier, c’est qu’elles font peur. L’enseignement supérieur public n’a en effet pas bonne presse auprès des étudiants mais aussi des parents. Le sentiment que les facultés se sont, au fil des ans, transformées en des fabriques de chômeurs.

Bien que le sujet soit toujours au cœur des débats et que le constat d’un enseignement supérieur public en souffrance soit sans appel, les résultats d’une réforme annoncée se font toujours attendre. Et en attendant, l’université marocaine se déchire entre surpeuplement et offres de formations en deçà des espérances.

Nous ouvrons le débat cet après-midi dans Avec Ou Sans Parure sur l’orientation après le Bac. Le système basé sur la moyenne est-il le bon ? Quel accompagnement parental, pédagogique et psychologique pour les étudiants ? Comment les préparer à un marché du travail de plus en plus exigeant? Place au débat.


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