Le dirham s’est déprécié de 1% par an, en moyenne, entre 2000 et 2014, par rapport aux devises des principaux pays partenaires et concurrents. Cette baisse, selon l’Économiste, est surtout imputable à un différentiel d’inflation en faveur du Maroc.
Plusieurs pays ayant connu un décollage économique se sont servis du taux de change pour améliorer la compétitivité de leurs entreprises. Jusque-là, le Maroc s’y était refusé, du moins officiellement, sauf au plus fort de la grave crise qui avait touché les exportations de textile à la fin de l’Accord multifibre sur le marché européen. Le tournant que le pays s’apprête à prendre marque donc une transition importante, souligne l’Économiste dans son édition d’hier. Les discussions se poursuivent sur les modalités techniques de ce changement.
Parmi les benchmarks, ajoute le quotidien, l’expérience polonaise semble la plus aboutie avec une transition vers une flexibilité totale qui aura duré 9 ans, de 1991 à 2000. Quels que soient les choix adoptés, les autorités monétaires veulent s’assurer que le changement ne perturbe ni ne brusque les opérateurs.
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