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Banques Participatives : quels apports pour l’économie marocaine?


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Invités : Taieb Aisse, Expert économique et financier, Abderrafi El Maataoui, Associé Directeur du Cabinet Finaliance Audit et Conseil, Abderrahmane Lahlou,  Expert en Finance Islamique, Directeur du cabinet Abwab et Rachid El Maataoui, Fondateur Directeur Général de Financité

Les banques participatives vont bientôt faire leur apparition au Maroc et le moins que l’on puisse dire est que le marché financier et bancaire est dans l’expectative.

La plus grande différence avec les banques classiques et le remplacement du système de prêts et d’intérêts par un système de participation à l’investissement et/ou d’achat-revente de biens et d’équipements à travers ce que pourrait s’apparenter à des contrats de participation ou de transaction.

En plus de Mourabaha, Moucharaka et Ijara, les trois produits financiers dits alternatifs ou encore islamiques, déjà commercialisés depuis des années au Maroc, au moins deux autres produits feront leur apparition sur le marché, à savoir, La Moudaraba et les « Sukuk ». L’assurance Takaful est aussi attendue.

Autant d’instruments financiers construits pour répondre aux exigences et réticences d’une catégorie de clients s’opposant, pour des raisons religieuses ou de principe, au principe des intérêts. Une population qui représente pour le secteur bancaire un manque à gagner considérable.

Si les banques participatives ont mis autant de temps à voir le jour, c’est que les obstacles notamment fiscaux et administratifs sont grands. Mais il est à noter que le débat autour de ce nouveau concept a toujours été d’actualité, révélant aussi bien la frilosité des uns que l’impatience des autres. Mais là où le débat ne trouve pas beaucoup de contradicteurs, c’est au niveau de l’apport certain des banques participatives. D’ailleurs la plupart des grandes structures bancaires marocaines ont clairement affiché leur intention de ne pas se laisser dépasser par la concurrence et se sont déjà positionnées sur ce nouveau segment en déposant des demandes d’agréments auprès de Bank Al Maghrib. Les noms de leurs nouvelles banques participatives ont d’ailleurs, pour la plupart, déjà été dévoilées.

Pour le législateur, la mise en place des banques participatives est un véritable casse-tête principalement pour l’élaboration des instruments de gestion de liquidité conformes aux avis du Conseil Supérieur des Oulémas. Les textes d’application sont aussi à approuver et le travail se fait en concertation aussi bien avec la Direction du Trésor et des Finances Extérieures qu’avec la Banque Centrale.

Que va-t-il changer pour les clients ? Que va-t-il changer pour les banques classiques ? À quel niveau interviendra Bank Al Maghrib ? Quel apport pour l’économie marocaine ? C’est le débat que nous ouvrons avec nos invités tout de suite dans Avec Ou Sans Parure.


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