Depuis janvier 2015 et l’abandon par la Banque nationale suisse du taux plancher appliqué à la monnaie helvétique, les exportations des grandes maisons horlogères ont pris un coup, accentué encore par le ralentissement économique en Asie, et les soubresauts de la bourse.
C’est dans cette conjoncture morose que se tient la grand-messe mondiale de l’horlogerie joaillerie, représentée à BaselWorld par 1500 exposants, the show must go on, et certains grands patrons du secteur se déclarent optimistes, pour 2016.
Le patron de Swatch Group, N°1 mondial, Nick Hayek anticipe une croissance de 5 à 10% pour 2016.
Pour sa part Karl-Friedrich Scheufele, coprésident de Chopard, estime que « La situation reste compliquée», et qu’il y a un manque de visibilité ».
Jean-Claude Biver, président de la division montres de LVMH, s’attend lui à une stabilité, voire à un léger recul, pour l’horlogerie. Et ce bien que deux marques du groupe – TAG Heuer et Hublot – ont affiché des croissances à deux chiffres pour les deux premiers mois de l’année.
Biver se dit je cite «moins optimiste que d’habitude pour l’horlogerie dans son ensemble. Cela est dû essentiellement à des phénomènes exogènes sur lesquels les horlogers n’ont pas prise. Guerre, terrorisme, Bourse en dents de scie, prix du baril de pétrole, insécurité, autant d’éléments qui n’incitent pas à la consommation. Par ailleurs, lorsque les faibles deviennent plus faibles et les plus forts encore plus forts, c’est le symptôme d’un marché difficile». Fin de citation.
Poster un Commentaire