Concentration, calme intérieur, oxygénation des organes, maîtrise des émotions et du stress notamment, autant de bienfaits que l’on est capable de s’octroyer au quotidien, grâce à un simple réflexe : la respiration profonde.
Une respiration abdominale, ample et fluide, qui mobilise tout le ventre comme le font spontanément les bébés. Un geste instinctif qui perd malheureusement de son amplitude au fil du temps, à cause du stress ou de la fatigue.
L’idée, pour retrouver calme et sérénité intérieure est de réapprendre ce mécanisme pourtant naturel.
Rappelons qu’à l’inspiration, nous élargissons notre cage thoracique et abaissons le dôme du diaphragme pour remplir nos poumons d’air frais. Puis à l’expiration, le diaphragme remonte, les organes se resserrent pour expulser le CO2, cet air chargé de toxines que nous avons de plus en plus de mal à évacuer à l’âge adulte.
En effet, face à une situation d’anxiété, une compétition ou un examen, en période de doutes ou d’irritations, notre pou s’accélère, nous transpirons davantage, nous pouvons ressentir quelques gênes comme des maux d’estomac, des douleurs de toutes sortes, un sentiment d’oppression et d’inconfort… Tout ceci est dû à une respiration non contrôlée, dont les effets sont dévastateurs et peuvent avoir des conséquences néfastes sur notre état physique, psychologique et émotionnel.
Or, La respiration abdominale permet de prendre à nouveau conscience de sa respiration, non seulement en tant que phénomène naturel et instinctif mais aussi en tant qu’action réfléchie et volontaire.
Concrètement, il s’agit de gonfler le bas du ventre, au niveau de l’abdomen, puis le haut du corps, c’est à dire le thorax. C’est d’ailleurs ce type de respiration que l’on utilise en méditation et au yoga : les angoisses s’atténuent pour laisser rapidement place à un sentiment de bien-être et de sérénité.
Pour optimiser l’efficacité de la respiration abdominale, un exercice simple et agréable peut être réalisé au quotidien : une main posée délicatement sur le ventre, il suffit d’inspirer profondément par le nez en comptant jusqu’à 5, puis d’expirer lentement tout l’air contenu dans les poumons en comptant jusqu’à 10. Il est bien sûr tout à fait possible d’adapter ces temps d’inspiration et d’expiration selon ses besoins et ses envies. Une fois maîtrisé, cet exercice peut être réalisé partout et à tout moment, particulièrement en situation d’angoisse, lorsque vous êtes bloqués dans les embouteillages, dans une salle d’attente, ou pendant une pause déjeuner.
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