Tous les supports médiatiques sont visiblement unanimes : la campagne agricole 2015-2016 s’en sort bien.
Et pourtant cela fait 30 ans que le Maroc n’avait pas connu une telle baisse du volume des pluies, avec un déficit pluviométrique de l’ordre de plus de 42% comparé à une campagne moyenne.
Malgré la grosse contre-performance des céréales, la presse s’accorde à dire que l’année est loin d’être catastrophique grâce notamment à certaines cultures qui ont sauvé cette campagne. On parle par exemple de l’olive, ou des agrumes, deux filières qui verraient une croissance respectivement de 24 et 7%. L’arboriculture fruitière de manière générale aurait cru de 15%. Même chose pour les cultures industrielles avec une progression moyenne de 5%, selon le communiqué du ministère de l’Agriculture et de la pêche maritime.
En revanche, et c’est là ou le bât blesse, les céréales devraient accuser une baisse de 70% par rapport à 2014-2015.
En clair, notre pays va devoir subvenir à ses besoins en important des millions de tonnes de céréales et ce, auprès de ses fournisseurs habituels que sont les États-Unis, la France et le Canada…
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