Manuel Valls pourra-t-il être le rassembleur de la gauche? C’est la question que l’on se pose ce matin.
Le désormais ancien Premier ministre, qui a annoncé lundi sa décision de se présenter à l’élection présidentielle de 2017 est un briseur de tabous à gauche, dont le style autoritaire, le discours pro-entreprises et la défense d’une laïcité stricte hérissent une partie, voire la majeure partie de son camp.
Obligé d’en passer par une primaire socialiste avant le scrutin présidentiel, il veut désormais être le candidat de la « conciliation » et de la « réconciliation » pour sortir du scénario d’échec actuellement écrit pour la gauche par tous les sondages. « Il faut en finir avec la gauche passéiste, celle qui s’attache à un passé révolu et nostalgique », lançait-il en 2014. Dès 2007 déjà, il a voulu changer le nom du parti socialiste, jugé dépassé.
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