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Conseil de la ville de Casablanca : qui est responsable du blocage ?


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Les invités

• Omar El Farkhani, président du groupe du PAM au sein du Conseil de la ville de Casablanca

• Ahmed Benboujida, élu RNI au Conseil de la ville de Casablanca et président de la commission des services publics, des prestations et du patrimoine

• El Houcine Nasrallah, président de la commission de l’urbanisme au Conseil de la ville de Casablanca – élu de l’Istiqlal

• Abdennebi Aboularab, premier vice président de Roches Noires

• Charafeddine Berrada, architecte urbaniste

• Amina Mokrane, vice secrétaire du conseil de la ville – Elue PJD

Édito

Le blocage au sein du Conseil de la ville de Casablanca n’en finit pas de susciter les interrogations et les inquiétudes. Car Casablanca est une succession d’urgences qui nécessitent une mobilisation de ses élus et une interaction plus fluide entre ceux parmi eux qui siègent au Conseil de la ville, majorité comme opposition.

Sauf que cette configuration idyllique est bien loin de la réalité. Quand la métropole économique du Royaume est une succession d’urgences, son Conseil est une succession de blocages. Casablanca attend depuis plus d’un an maintenant ce qui serait sa feuille de route, une sorte de plan quinquennal qui, comme son nom l’indique s’étale sur cinq ans, et qui devait, aussi comme son nom l’indique, être à l’heure qu’il est, déjà en place, puisqu’il ne reste du mandat de l’actuel bureau que quatre années.

Le retard serait dû, de l’avis même d’une partie de la majorité au sein du Conseil, à un manque d’expérience des membres du bureau exécutif. Si cela s’avère vrai, est-ce permis de laisser gérer Casablanca par des mains inexpertes ? Nous en débattrons. En attendant, des voix s’élèvent, dans les rangs de l’opposition notamment, pour alerter sur les conséquences de ce retard. Des conséquences d’ordre financier notamment, mais pas que. Les conséquences seraient aussi de nature à ralentir le développement social et économique de la capitale économique du Royaume.

Les plus pessimistes sont déjà dans la perspective d’un mandat blanc, sans actions, sans réalisations. Quelle est réellement la situation au sein du Conseil de la ville et à quand le début de l’action ? Nos invités répondront. En tout état de cause et dans l’attente du déblocage, qu’en est-il du quotidien des casablancais ? Les services publics, le transport notamment, l’assainissement, la distribution d’eau et d’électricité, qui s’en occupe et de quelle manière ?

Qu’en est-il par ailleurs des Sociétés de Développement Local dont le mode de gestion fait toujours polémique. À quel niveau se prennent les décisions concernant Casablanca et les casablancais, au niveau du bureau exécutif du Conseil ou bien au niveau des conseils d’administration des SDL ? Nous en débattrons également. Et enfin, comment fonctionne, d’un coté, la majorité très confortable constituée par le PJD et le RNI, et de l’autre coté, l’opposition constituée de l’UC, l’Istiqlal et le PAM ? Place au débat.


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