Et un nouveau remaniement ministériel en Algérie. C’est le cinquième depuis 2012, année de nomination du Premier ministre Abdelmalek Sellal.
Une dizaine de portefeuilles a été concernée par ce remaniement. Certains ministres étaient en poste depuis un an seulement, mais ils n’ont pu échapper à la sentence. C’est le cas de Salah Khebri qui était ministre de l’Energie, mais aussi d’Abderrahmane Benkhalfa, lui, aux Finances.
Si la raison du remaniement n’a pas été précisée, nul n’ignore qu’il intervient à un moment où les points de vue divergent sur les moyens de relancer la croissance économique du pays.
L’Algérie a certes beau avoir pris des mesures pour s’adapter à la baisse des prix des hydrocarbures – avec notamment la hausse des prix de l’électricité et des carburants – rien n’y fait. Le débat reste vif entre réformateurs qui souhaitent que l’économie algérienne soit moins dépendante des hydrocarbures… face à eux, la vieille garde qui veut conserver un système économique dominé par l’Etat.
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