L’accord a été officialisé hier et intervient donc, comme l’espérait le géant allemand, avant l’arrivée de Donald Trump à la présidence le 20 janvier.
Pour signer cet accord avec le gouvernement américain VW a accepté de plaider coupable de complicité d’escroquerie à l’encontre des Etats-Unis, d’infraction au Clean Air Act, obstruction à la justice et introduction de marchandises sur le sol américain par le biais de fausses déclarations.
Montant total de la facture pour Volkswagen sur le seul marché américain: plus de 15 milliards de dollars, soit la plus forte amende qu’ait jamais dû régler un constructeur.
Et il faut noter comme le précise Reuters : le N°2 mondial de l’automobile aurait pu payer une addition bien plus lourde allant jusqu’à 34 milliards de dollars s’il n’avait pas consacré la somme de 11 milliards de dollars à la mise en conformité des voitures en faute.
Dieselgate: le chapitre est-il définitivement tourné aux USA?
Pas vraiment. Pour la ministre américaine de la Justice Loretta Lynch, l’accord conclu ne signifie pas que le dossier est bouclé. Elle déclare: « Nous continuerons de poursuivre les individus responsables de l’organisation de cette fraude à grande échelle »
Le ministère public américain a déjà inculpé six responsables anciens ou actuels de Volkswagen pour le rôle qu’ils ont joué dans ce scandale qui s’est étalé sur près de 10 ans et n’a été révélé au grand public qu’en septembre 2015, comme le rappelle Reuters.
Parmi ces responsables : Heinz-Jakob Neusser, ex-directeur du développement de la marque VW, Jens Hadler, ex-directeur du développement des moteurs de VW, Richard Dorenkamp, chef de l’équipe d’ingénieurs qui a conçu le premier moteur diesel adapté aux nouvelles normes d’émissions américaines, Bernd Gottweis et Jürgen Peter, ex-responsables qualité de VW, ainsi qu’Oliver Schmidt, ex-responsable des services ingénierie et environnement.
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