Les invités : Mehdi Bensaid, Président de la Commission des Affaires Etrangères, des Affaires Islamiques et des MRE au parlement, Khalid Naciri, membre du Bureau politique du PPS et ancien Ministre de la Communication, Ali El Yazghi, Député USFP et Membre de la Commission des Affaires Etrangères, des Affaires Islamiques et des MRE au parlement, Abdellatif Bendahhane, Ancien Directeur des Affaires Africaines au Ministère des Affaires Etrangères et Hafid Boutaleb, Membre du bureau de Tarek Ibn Ziad Initiative, en charge du pôle relations internationales.
C’est sans doute la plus grande vague de nominations dans les rangs des ambassadeurs du royaume depuis l’avènement du roi Mohammed 6 au trône. Bien plus qu’un remaniement, c’est un véritable coup de fouet diplomatique qui a été annoncé il y a un peu plus de deux semaines et, il faut le dire, peu de place a été laissée au hasard et ce, aussi bien dans le fond que dans la forme.
Des nominations annoncées depuis Laâyoune à l’occasion d’un conseil des ministres, présidé sur place par le roi, dans une visite qui est la deuxième du genre, après la visite qu’il y avait effectué à l’occasion du quarantième anniversaire de la Marche Verte. Dans les deux cas, le message était des plus clairs : le dossier du Sahara est sans aucun conteste la première cause nationale et, désormais, la première des priorités de la diplomatie marocaine.
Dans leur profil, les nouveaux ambassadeurs se distinguent par leurs fonctions et responsabilités passées et actuelles mais aussi, souvent, par leur parcours engagé et militant notamment en faveur des droits de l’Homme. Ancien ministre socialiste de l’Industrie, ancien président de l’Instance de Lutte contre la Corruption, ancienne présidente de l’OMDH, et bien d’autres ; il apparaît clairement que le Maroc passe à la vitesse supérieure dans la promotion des avancées réalisées en matière de droits de l’Homme. Pour la défense à l’échelle mondiale de dossiers de première importance pour le Maroc tel le dossier du Sahara.
Quatre nominations retiennent par ailleurs particulièrement l’attention. Washington, Londres, L’Union Européenne au niveau des ambassadeurs, et aussi la nomination d’un nouveau ministre délégué aux Affaires Étrangères. La nomination de la Présidente de l’OMDH comme ambassadrice du Maroc en Suède est également porteuse de sens, surtout en tenant compte du dernier incident diplomatique entre les deux pays.
Si la récente vague de nominations en a surpris plus d’un par son ampleur, il est clair qu’elle était non seulement nécessaire pour booster la représentation du Maroc à l’échelle internationale et l’inscrire dans une démarche d’actions et d’influence. Quelle lecture font nos invités de la redistribution des cartes diplomatiques du Maroc ? De quel pouvoir d’influence disposent nos ambassadeurs ? Quelles actions prioritaires sont-elles à inscrire dans l’agenda diplomatique des nouveaux ambassadeurs ? C’est notre débat cet après-midi dans Avec Ou Sans Parure.
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