Invités : Nabil Adel, Economiste chroniqueur et professeur universitaire, Said Alj, Professeur universitaire, Abdelmalek Alaoui, Editorialiste, auteur et consultant et Rachid Benlabah, Enseignant chercheur à l’Institut des Etudes Africaines.
Le discours du Roi à la réunion du CCG restera sans doute dans les annales comme un tournant majeur et l’officialisation d’un nouveau positionnement stratégique du Royaume dans l’échiquier mondial. Un discours précédé par une visite en Russie et l’annonce d’une visite en Chine ; deux membres permanents du Conseil de Sécurité, au même titre que les États-Unis, avec lesquels l’heure est au froid.
Les monarchies du Golfe donc, la Russie – même si l’on tient compte de la position timide de la confédération qui a préféré s’abstenir lors du vote sur la résolution sur le mandat de la Minurso – et puis la Chine éventuellement, en plus de la France et de l’Espagne qui ont réaffirmé leur soutien à la même occasion. Voilà le positionnement de la diplomatie marocaine. Un nouveau positionnement que certains observateurs ont qualifié de virage anti-occidental ; qu’en est-il en réalité ? C’est le débat que nous ouvrons avec nos invités cet après-midi dans Avec Ou Sans Parure.
Par ailleurs, si des questions de fond se posent sur le nouveau positionnement diplomatique du Maroc, des questions se posent aussi sur la forme adoptée pour cela. Un ton ferme, jugé agressif par certains et n’évitant pas les conflits. Le Maroc a-t-il les moyens d’en tirer les conséquences, notamment face à la première puissance mondiale?
Autre point à soulever, c’est le point de départ de ce basculement diplomatique, à savoir le dossier du Sahara. S’il fallait encore une preuve que c’est LA première cause nationale, c’est aujourd’hui chose faite. Quel bilan est-il à tirer aujourd’hui de tant d’années de combat diplomatique et de négociations. Et, justement, le Maroc permet-il encore la négociation sur ce dossier ? Quels sont nos soutiens ? Place au débat.
Poster un Commentaire