Il y un mois déjà le magazine Jeune Afrique se demandait si le Maroc se montrait trop laxiste avec ses sportifs. Et pour cause, Un rapport de 2015 produit par une commission indépendante pour l’Agence Mondiale Antidopage (AMA) faisait état de 83 athlètes testés positifs, dont 5 d’origine marocaine, positionnant ainsi le royaume à la 6ème place (ex-æquo avec l’Italie) parmi 21 pays épinglés.
Mercredi dernier, l’Agence Mondiale Antidopage enfonçait le clou en rendant public son rapport annuel sur les violations des règles antidopage en 2014, touchant des sportifs du monde entier. Et le Maroc y figure avec 8 cas de dopage avérés, dont 6 contrôlés positifs après avoir subi des analyses urinaires ou sanguines lors des compétitions. Les deux autres ayant été contrôlés positif hors compétition.
Mais ce chiffre ne reflète que ceux de l’athlétisme. Ce qui pourrait pousser à croire que la réalité du dopage au Maroc serait plus grave encore, d’autant que ce dernier rapport ne prend pas en compte des produits qui ne sont plus tolérés depuis 2015, comme le Meldonium qui a fait tomber Maria Sharapova récemment.
Le 11 mars dernier, la Fédération Internationale d’athlétisme a vivement critiqué le programme antidopage du Maroc et a décidé de mettre en place pour un plan d’action pour contrôler sa conformité avec les normes internationales. La Fédération a aussi demandé à Rabat à ce qu’un coordinateur antidopage soit désigné pour établir le plus rapidement possible un programme national de tests.
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