Depuis l’été 2015, l’affaire Samir prend l’allure d’un feuilleton à multiples rebondissements, entre promesses et engagements de l’actionnaire majoritaire d’une part et les pressions de la justice et des différentes parties prenantes d’autre part, on aurait presque oublié dans cette histoire que les responsabilités sont partagées… Très partagées.
Comment expliquer que la SAMIR se soit retrouvée endettée jusqu’au cou, on parle tout de même d’une ardoise totale de 43 milliards de DH, une somme colossale qui fait couler beaucoup d’encre, mais pour laquelle bizarrement les signes annonciateurs ont été quasi absents ou du moins pas suffisamment audibles.
Cet après-midi nous reviendrons sur ce qui semble être aussi la genèse du problème, à savoir les conditions de la privatisation de la raffinerie nationale en 1997. Certains observateurs parlent de plusieurs irrégularités à commencer par le prix et les modalités de cession, en passant par de sombres histoires de conflit d’intérêt voire de délit d’initié, nos invités nous diront ce qu’ils en pensent.
Comment l’Etat Marocain a-t-il pu laisser le raffineur s’enfoncer à ce point avec les risques importants que cette mauvaise gestion entraîne sur l’économie du pays.
Dans quelles conditions les banques ont-elles prêté des milliards au groupe que préside le saoudien Al Amoudi et avec quelles garanties ?
Nous essayerons également de répondre à ces interrogations.
Dans le débat que nous vous proposons, il s’agira également de tirer les enseignements de cette crise, nos invités nous feront part des solutions et des scénario possibles pour clore ce dossier dans les meilleurs termes possibles.
Entre le saoudien Al Amoudi d’une part et les différentes parties marocaines de l’autre, un gentleman’s agreement bien raffiné sera t- il possible?
Place au débat.
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