Le ministère de l’Education nationale et de la Formation professionnelle s’est dit étonné que je cite « des avis si tranchés se soient exprimés au sujet d’un prétendu retour en arrière sur la place accordée à la philosophie dans l’école marocaine » partant de préjugés concernant un texte dans le nouveau manuel scolaire de l’éducation islamique de la première année du Baccalauréat.
Dans un communiqué, où il apporte des précisions suite à la publication dans les médias de positions exprimées par certains acteurs de la société civile et certains intellectuels en relation avec la place de la philosophie dans l’école marocaine, le ministère s’étonne du choix fait par certains intervenants dans cette polémique de réduire les efforts fournis pour la révision profonde des manuels scolaires à la simple citation d’un « texte historique » pour des fins d’illustration et de débat d’idées.
Le ministère rappelle par ailleurs, les choix pédagogiques relatifs au nouveau curriculum d’éducation islamique qui ont pour objectif d’inculquer les valeurs de modération, de tolérance, de paix, d’altérité et d’amour de l’autre et de renforcer les valeurs universellement partagées dans leur dimension spirituelle. Pour rappel, au chapitre « Philosophie et foi » de « Manar at tarbia al islamiya », un ouvrage d’enseignement religieux destiné aux élèves de première, la philosophie est définie comme je cite « une production de la pensée humaine contraire à l’islam » et « l’essence de la dégénérescence ».
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