Plus qu’une biographie, cette nouvelle parution est une revue de style sur cinq décennies. Des débuts punks portés par la fièvre des Sex Pistols, en passant par la période baroque ou renaissance et jusqu’au militantisme écolo actuel, l’ouvrage raconte un parcours hors-norme, les 50 ans de carrière de Vivienne Westwood. Une carrière aussi flamboyante que sa chevelure et qui a débuté à Londres en 1971, avec la boutique « Let It Rock » renommée ensuite « Too Fast To Live, Too Young To Die ».
C’est là que la créatrice fait ses premières armes avec des collections formées de blousons en cuir de bikers, zips, chaines, épingles à nourrice punk et T-shirts à message provoc. Le compagnon de Vivienne Westwood est alors manager des Sex Pistols, la marque décolle avec le succès musical du groupe. Rebaptisée « Seditionaires » puis « World’s End », la boutique d’origine change de cap dans les années 80, le style se fait moins punk, mais reste déjanté avec notamment des collections aux accents futuristes et science-fiction à la Blade Runner.
Puis, le recyclage textile apparait dans le vestiaire Westwood et la créatrice lance « Nostalgia of The Mud » une ligne ethnique inspirée des arts premiers. Elle marque les esprits ensuite avec un défilé et une collection phare où les codes du dandy britannique se mêlent à l’esthétique élisabéthaine… avec une touche punk. Autre moment phare de sa carrière, les collections spectaculaires inspirées de la Renaissance Italienne et du Baroque.
En 2004, le Victoria and Albert Museum de Londres accueille « Anglomania », une rétrospective pour les 34 ans de carrière de Westwood, la plus grande exposition organisée pour un designer britannique encore vivant. Aujourd’hui, à 76 ans, la rousse Vivienne Westwood continue de mettre le feu aux podiums et en profite pour militer et défendre l’environnement. Une trajectoire plus qu’électrique à découvrir dans le livre Get a Life
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